Comment mettre fin à l’épidémie de Covid 19  ?

Auteur(s)
Dr Gérard Maudrux pour FranceSoir
Publié le 28 décembre 2022 - 13:37
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la fin de la covid-19
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Alexa de Pixabay
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15 décembre 2022. 100 morts par jour. Notre 9è vague a déjà fait plus de morts que la 8è vague et ce n’est pas fini. Quel échec de la médecine du 21è siècle ! Quels progrès depuis 100 ans ?

Des millions de chercheurs, de médecins, de politiques, tous incapables de contrôler ce petit parasite qui nous bousille la vie depuis 3 ans. Si on avait le même virus que celui de la grippe espagnole de 1918, on a l’impression que 100 ans après les problèmes seraient les mêmes et que nous n’avons fait aucun progrès.

Que nous propose-t-on pour sortir de là ? La même chose que ce qui n’a pas empêché les vagues précédentes, et rien d’autre. Répéter inlassablement ce qui ne marche pas, sans rien essayer d’autre, est une grande première en médecine. Nos ancêtres, quand cela ne marchait pas, essayaient autre chose. Nous, non !

Rien ne marche, pourtant on part avec un nouveau vaccin « bivalent », le must, dont tout le monde sait très bien qu’il ne marche pas : le Président du Conseil scientifique le Pr Delfraissy l’avait dit en partant en juillet, ce que des études confirment : les variants omicron BQ1 ou 1.1, ne sont pas sensibles au vaccin contre le BA5, encore moins contre le Wuhan, composants de cette dernière génération de vaccin. On n’essaye même plus de soigner, on fait semblant, en attendant que cela passe tout seul, pour crier victoire après : « on vous l’avait bien dit qu’il fallait 8 doses, et ceux qui ne nous ont pas cru sont des irresponsables ».

 

PAS DE SOLUTION ?

Il y avait pourtant quelque chose qui aurait peut-être pu faire que les choses se passent différemment. Ce quelque chose, on en a eu connaissance depuis le tout début, mais on n’a pas voulu l’exploiter et on a tout fait pour le cacher.

Si le site c19ivm.org, qui recense les 93 études parues à ce jour sur l’ivermectine, en recense 16 concernant la prophylaxie, j’en ai retrouvé 17 avec celle de Elgazzar, retirée par certains en raison de la méthodologie, mais retenue par une trentaine de méthodologistes (!), voir plus loin.  La plupart de ces études ont été faites avec des patients à haut risque de contamination, contrairement à une population sans contacts, plus difficile à étudier.

Aucune étude ne dit que cela ne fonctionne pas, les résultats globaux montrant une efficacité de 80% pour enrayer l’épidémie, contre 0% pour les vaccins, étant reconnu maintenant même par les plus sceptiques, que, vacciné ou pas, on attrape autant le virus. On peut chipoter sur ces 80%, enlever nombre de cas, mais il restera toujours une très forte présomption qui aurait dû obliger à essayer à grande échelle.

 

 Ces 17 études en prophylaxie :

  • Bernigaud, France. Février/mars 2020. 69 résidents d’ehpad et 52 soignants traités à l’ivermectine contre la gale. 11 contaminés, 0 hospitalisation et décès, contre 4,9% de décès chez les résidents d’ehpads dans le département.
  • Carvallo, Juin/août 2020. 1195 soignants dans 4 hôpitaux. 788 avec ivermectine + carraghénane, 407 sans rien. Après 2 mois et demi, 0 infection dans le groupe traité, contre 237 (58%) dans le groupe non traité. Il refera une autre étude, cette fois randomisée en octobre 2020.
  • Shouman, Égypte. Randomisée, contrôlée (NCT04422561.), mai/juillet 2020. 203 cas contacts traités, 101 non traités. 15 ont développé un covid chez les traités, soit 7,4%, 59 chez les non traités, soit 58,4%
  • Carvallo, Argentine. Octobre 2020. Randomisée (NCT04425850). 131 traités (ivermectine + carraghénane), 98 non traités. 0 contamination chez les traités (100%), 11 chez les non traités (11,2%). Non publiée, mais résultats détaillés sur beta.clinicaltrials.gov.
  • Bereha, Septembre/octobre 2020. 186 soignants ont été traités avec ivermectine, hydroxychloroquine (HCQ) ou vitamine C, et appariés avec un groupe témoin testé négativement au départ. Réduction de 73% de l’infection dans le groupe ivermectine.
  • Hellig, Avril/octobre 2020. Analyse statistique entre pays qui traitent avec ivermectine, avec un autre traitement et ceux qui ne traitent pas, à partir de données OMS et de l'Université Johns Hopkins à la date du 20 octobre 2020. Action prophylactique de l’ivermectine statistiquement significative.
  • Amal, Bangladesh. 118 soignants de mai à aoÛt 2020. 6,9% des traités à l’ivermectine ont contracté le covid, contre 73,3 % dans le groupe non traité.
  • Ivercor Prep, Argentine. Soignants. Non publiée. Ceux qui ont pris de l’ivermectine (389 patients) avaient 74% d’infections en moins comparé à ceux qui n’en ont pas pris (486 patients). Durée 6 mois.
  • Chahla, Argentine. Randomisée, contrôlée (NTC04701710). 117 soignants traités, 4 contaminés soit 3,4%, versus 117 non traités, 25 contaminés, soit 21,4% (6 fois plus). Avec carraghénane.
  • Behera, Inde. Septembre/octobre 2020. Contrôlée (T/IM-NF/CM&FM/20/142). 3 532 employés ont participé à l’étude, réduction de 83% du risque d’infection à 1 mois. 6% de contaminations avec 2 doses d’ivermectine contre 15% avec une dose.
  • Tanioka, Japon. Comparaison de 31 pays africains utilisant l’ivermectine pour l’onchocercose, avec 22 pays africains ne l’utilisant pas. Réduction significative de la mortalité, divisée par 10 (mais population moyenne plus jeune de 6 ans entre les 2 groupes).
  • Seet, Étude randomisée, contrôlée, sur travailleurs migrants en quarantaine (NCT04446104). Mai/juin 2020. 3037 participants, traités soit par ivermectine, soit HCQ, soit Zinc/Vit C, soit spray Povidone. 65% de contaminés avec ivermectine, contre 49% avec HCQ, 46% avec Povidone, 47% avec Zinc+Vit C. Le traitement a été journalier pendant 42 jours dans toutes les catégories, sauf une dose unique le premier jour pour l’ivermectine, donc résultats faussés par un protocole anti-ivermectine qui ne peut protéger plus de 15 jours.
  • Morgenstern, République Dominicaine. Contrôlée (ME-GRUR-328-2020). Juin/juillet 2020. 271 soignants traités, appariement avec 271 soignants témoins. Réduction de 74% de l’infection. 1 mois de traitement journalier.
  • Mondal, Inde. Contrôlée (IPGMER/IEC/2020/482). Septembre 2020/janvier 2021. 1470 soignants suivis. Réduction de 88% des contaminations.
  • Samajdar, Inde. Septembre/décembre 2020. Enquête sur les prescriptions d’ivermectine chez les médecins. 44% prescrivaient de l’ivermectine, 34% de l’HCQ. 164 patients sous prophylaxie à l'ivermectine, 129 à l'HCQ et 81 témoins. Montre une diminution significative des cas de COVID-19 avec le traitement, mais biais d'enquête trop importants pour retenir cette publication.
  • Kehr, Mexique. Juillet/novembre 2020, les autorités de la ville d’Itajai ont organisé une campagne de dépistage et protection avec 35 centres. Réduction de 67% des hospitalisations et de 70% de la mortalité chez les 113 845 traités, comparés aux 45 716 non traités.
  • Elgazzar, Égypte. Randomisée, double aveugle, contrôlée (NCT 04668469). Juin/septembre 2020. 600 patients répartis en 6 catégories de 100 personnes, 4 selon la gravité de l’atteinte, 1 en prophylaxie et 1 témoin. On relève 2% de contaminations contre 10% dans le groupe témoin. Signalons au passage que l’ivermectine réduit dans les mêmes proportions la durée des symptômes, des hospitalisations et des décès.

 

À ces études, on peut ajouter une expérience non scientifique faite par la société GTFoods au Brésil, entreprise agroalimentaire, notamment autour de la viande. Il y avait 5 000 morts en juillet 2020 dans le monde et dans cette branche. 12 000 employés, 143 en arrêt en juillet, passant à 76 après 15 jours, 6 après 4 semaines, et 2 après 5 semaines de prophylaxie à l’ivermectine. Les 10 à 15 cas positifs par jour passant à 0.

J’ai retrouvé également 2 « méta-analyses » qui tentent très maladroitement et avec beaucoup de mauvaise foi, de démontrer, avec ces études, que l’ivermectine n’a aucune action en prophylaxie.

La première, une étude Cochrane a choisi la facilité fuyant le débat, pour dire que : »il n’y a aucun essai portant sur l'ivermectine pour prévenir l'infection par le SARS-CoV-2 …  Aucune donnée probante n'est disponible sur l'ivermectine pour prévenir l'infection…Nous ne savons pas si l'ivermectine comparée au placebo ou aux soins standards, entraîne plus ou moins de décès, aggrave ou améliore l’état clinique… L'ivermectine, comparée au placebo, ne fait probablement peu ou pas de différence ». Certains ne retiendront que ces conclusions ! « Ne fait probablement pas », sans aucune démonstration.

La seconde de Jessica Bartoszko, qui est « méthodologiste » (l’article étant par ailleurs signé par une trentaine de méthodologistes), « recherchant si l’ivermectine est utile dans la prévention de l'infection ». Ils ne retiendront que 3 études en prophylaxie, et bien que toutes positives, ils concluent : « nous ne savons pas très bien si l'ivermectine avec ou sans iota-carraghénane réduit le risque d'infection, en raison d'un risque sérieux de biais ». C’est pourtant dans cet article que j’ai trouvé l’étude d’Elgazzar, digne d’intérêt, puisque faisant partie des rares sélectionnées dignes d’intérêt, randomisée, contrôlée, double aveugle, avec des résultats spectaculaires dépassant 80%, tant en prophylaxie qu’en thérapeutique ! Lisez-la, vérifiez. Toutes les études sur l’ivermectine associée à de la carraghénane donne les meilleurs résultats, certainement 100% d’erreurs de la part des auteurs incompétents !

Cela montre que ces « méta-analyses » ne sélectionnent que de rares études, celles qui les arrangent pour une démonstration rédigée à l’avance. Ils éliminent systématiquement les études non randomisées, sans discussion. Exit les milliers de patients de ces études, qui n’existent pas, et qui seraient traités par des incompétents, ne sachant pas interpréter ce qu’ils font. Ne pouvant décemment pas dire devant ces résultats que cela ne marche pas, ils disent « on ne sait pas », « il n’y a pas de bonnes études ».

Pourtant Anglemeyer a publié en 2014 dans Cochrane un énorme recueil de 1 583 méta-analyses avec pour objectif de comparer le résultat des études randomisées avec les études observationnelles, pour voir s’il y avait une différence entre ces deux types d’études. Cela n’a pas été fait sur une seule pathologie mais sur 228 pathologies différentes, évitant ainsi les biais liés à la pathologie. Le résultat de ce travail montre qu’il n’existe aucune différence entre les études « Gold standard » et les études observationnelles. Logique parce que ce sont les mêmes patients, la même maladie et le même traitement : comment voulez-vous que la méthodologie de l’étude change le résultat du traitement ?

 

FIN D’ÉPIDÉMIES ?

Fort de toutes ces études, comme l’ivermectine prise en prophylaxie diminue par 3 ou 4 les contaminations, cela diminue par 4 les malades, par 4 les hospitalisations, et par 4 les décès. Si on en donne systématiquement, non pas à toute une population, mais uniquement aux cas contacts et aux professions exposées comme les soignants (qui ne sont alors plus contaminants contrairement aux soignants vaccinés), cela diminue d’autant les contaminations et les cas. C’est ce qu’a fait le médecin de l’ehpad de L’isle d’Espagnac à l’arrivée d’une épidémie, avec 100% de résultat sur les hospitalisations et décès. Pour ce résultat, il a été obligé de démissionner sous la menace d’une suspension par l’ARS et l’Ordre des médecins. Interdit de soigner !

En réalité c’est même plus, car en traitant les cas contacts, on diminue fortement le R, taux de reproduction. Ainsi si de 1,5 il passe en dessous de 1, l’épidémie s’éteint rapidement. En plus clair : si les cas contacts traités sont 4 fois moins contaminés, le quart restant voit encore ses contacts divisés par 4, reste 1/16e, et ainsi de suite. C’est ce qu’il s’est passé avec la vague delta dans les États indiens qui ont traité massivement les cas contacts.

Alors si on essayait avec nos cas contacts ? Cela ne coûte rien, c’est sans danger, et on en verrait le résultat après 15 jours. Les femmes, les hommes, les virus, qu’ils soient indiens, argentins et égyptiens ou européens sont les mêmes, il n’y a pas de raison que les résultats ne soient pas les mêmes. Quelques milliers de morts en moins méritent bien un essai ?

Après avoir été condamnée en 2021 pour « tromperie aggravée et homicides involontaires » dans l’affaire du Médiator, ceci dans la continuité de l’AFSSAPS qu’elle a remplacée en 2012 (Agence Française de Sécurité SAnitaire des Produits de Santé), l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) vient d’être mise en examen pour tromperie dans l’affaire du Lévothyrox. On peut se demander si l’histoire ne se répète pas avec l’ivermectine, quand on voit ces études, dont aucune ne dit qui cela ne marche pas en prophylaxie. Pour refuser la RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) elle écrit en mars que « nous ne pouvons pas présumer d’un rapport bénéfice/risque favorable de l’ivermectine en prévention de la COVID-19“. 

On peut critiquer certaines de ces études, mais quelle est la signification du mot « présomption » d’efficacité, les textes ne demandant pas de prouver une efficacité, mais d’avoir une présomption d’efficacité ? « Si l’évaluation effectuée par l’ANSM permet de présumer que le rapport entre le bénéfice présumé et les effets indésirables encourus est favorable, l’ANSM élabore un projet de RTU ». Présumé est en gras dans le texte de l’ANSM, page 6.

De plus cette décision a été prise dans l’opacité la plus totale, la même qui a conduit à la dissolution de l’AFSSAPS, décision prise sans respecter la règle de base imposée à sa naissance pour remédier à cette opacité, l’Article L1451-1-1 du Code de la Santé Publique, qui impose que les réunions qui conduisent à ces décisions soient enregistrées et disponibles. Il n’y a eu ni enregistrement, ni même réunion, à en croire la réponse de l’ANSM à notre demande de communication. Affaire à suivre.

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