Je suis médecin, j’ai 74 ans et je ne me vaccinerai pas contre la grippe cette année !

Auteur(s)
Gérard Delépine pour FranceSoir
Publié le 15 octobre 2020 - 13:17
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non au vaccin
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Je suis médecin et je ne me vaccinerai pas contre la grippe
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Tribune : Le conflit entre partisans des obligations vaccinales et défenseurs des libertés individuelles ressemble trop souvent à une guerre de religion où chacun récite son crédo sans fournir les preuves de ce qu’il avance. Pour sortir de cette confrontation stérile, lutter contre les « fake news » et la désinformation de certains responsables, et permettre de faire le tri entre foi et savoir, il faut rappeler les faits scientifiques reconnus, en citant ses sources pour que chacun puisse en vérifier l’exactitude.

 C’est ce que nous essayons de faire dans toutes nos publications, livres et articles et que nous souhaiterions retrouver chez les apôtres de la vaccination, « qui ne se discuterait pas », comme un dogme au temps de l’inquisition !

Cet article récapitule la base scientifique des principales données concernant la grippe et les vaccins antigrippaux, afin de déterminer si la propagande effrénée pour la vaccination des seniors et l’obligation vaccinale du personnel de santé contre la grippe, proposée périodiquement, est motivée par l’état actuel de la science.

 La qualité, l’exhaustivité et l’objectivité des analyses réalisées sur le sujet en 2010[1] et 2014 [2]par l’institut Cochrane, en 2016 par l’Institut national de santé du Québec [3], méritent d’être soulignées. Nous leur avons fait de larges emprunts.

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Le vaccin contre la grippe : un vaccin expérimental chaque année.

Plus de 200 virus provoquent des symptômes grippaux. Leur transmission se fait par voie aérienne [4] [5] par les gouttes de salive et d’éternuements que diffusent autour d’elles les personnes infectées.

 

Le virus grippal se modifie chaque année, et comme l’efficacité du vaccin nécessite la concordance entre les souches vaccinales et celles qui circulent dans la population, la composition du vaccin est modifiée chaque année, selon les recommandations du comité de sélection des souches de la grippe de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il inclut presque toujours une souche contre l’A/H1N1, une contre le A/H3N2, et une ou deux souches contre l’influenza B.

 Chaque année, il s’agit donc essentiellement d’un nouveau vaccin, dont ni l’efficacité ni la tolérance ne peuvent être déduites des expériences des années précédentes. Les campagnes de vaccination antigrippale de la population constituent donc plus des essais de phase III d’un vaccin qui « a de bonnes chances d’être efficace » que l’utilisation d’un médicament dont on connait l’efficacité, les effets secondaires et les contre-indications éventuelles.

 

 

Efficacité clinique des vaccins contre la grippe : très inégale, jamais très élevée

Pour ces raisons, l’efficacité d’un vaccin contre la grippe à venir n’est jamais certaine. Pour délivrer l’autorisation de mise sur le marché (AMM), les agences sanitaires se basent sur « l’efficacité sérologique » estimée d’après le taux des anticorps titrés au cours d’essais cliniques limités [6].

 

Il n’existe pas d’études randomisées de qualité portant sur des échantillons représentatifs des populations cibles et jugées sur des critères cliniques. On ne peut donc évaluer l’utilité réelle du vaccin qu’a posteriori, après la fin de l’épidémie annuelle par rapport aux année précédentes et sans comparaison possible avec un groupe témoin non vacciné.  

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Ainsi, les estimations de l’efficacité du vaccin résultent le plus souvent de calculs mathématiques dont les résultats varient considérablement en fonction des hypothèses choisies et, pour cette raison sont loin d’être fiables malgré leur méthodologie scientifique. L’efficacité du vaccin pour prévenir la grippe menant à des consultations ambulatoires, et dont le diagnostic a été confirmé par des tests diagnostiques d’amplification d’acides nucléiques se situe généralement entre 40% et 60%[7] et parfois bien au-dessous comme durant l’hiver 2014-2015 où elle n’atteignait pas 10% [8] [9] ou en 2017-2018 où elle ne dépassait pas les 23% chez les personnes de plus de 65 ans[10].

 

Cette protection dépend du terrain (âge et antécédents médicaux), la concordance entre le virus de l’année et les souches contenues dans le vaccin (efficacité moyenne 61 % contre l’influenza A/H1N1, 54 % contre l’influenza B, mais seulement 33 % contre l’influenza A/H3N2 [11]). Cette très faible protection contre l’influenza A/H3N2 est d’autant plus dommageable pour les patients que cette souche est responsable de plus des trois quarts des hospitalisations [12] et des décès[13] dûs à la grippe.

La méta-analyse Cochrane de 2014 confirme l’efficacité incertaine du vaccin

Elle a inclus toutes les études d’efficacité vaccinale publiées jusqu’en 2013. Cette mise à jour prend en compte 90 rapports de 116 études (dont un peu moins de 10% avaient une bonne qualité méthodologique) comparant l'effet du vaccin antigrippal avec un placebo, ou aucune intervention. Soixante-neuf rapports étaient des essais cliniques (70 000 personnes), 27 des études de cohorte (environ 8 millions de personnes) et 20 des comparaisons cas-témoins (près de 25 000 sujets).

Cette macroanalyse montre que l'effet préventif du vaccin antigrippal parentéral inactivé chez les adultes sains est très faible : Il faudrait au moins vacciner 71 personnes pour prévenir un cas de grippe. De plus, et contrairement à ce qui est fréquemment avancé, la vaccination ne montre aucun effet appréciable sur les symptômes de la maladie[14] et un effet très modeste dans la réduction de l’absentéisme au travail ou les durées d'hospitalisation.

L'efficacité des vaccins aérosols vivants chez les adultes en bonne santé est semblable à celle des vaccins inactivés : 46 personnes devront être vaccinées pour éviter un seul cas de syndrome grippal.

La protection conférée par l’administration du vaccin antigrippal inactivé aux femmes enceintes est également incertaine ou très limitée ; de même chez l’enfant, le vaccin ne prévient guère l’otite, et ne permet pas de se passer d’antibiotiques[15] . L'effet sur les nouveau-nés n'est pas statistiquement significatif. Chez les enfants traités pour cancer, une élévation des anticorps est possible après vaccination, mais la macroanalyse Cochrane ne retrouve aucune preuve d’efficacité clinique[16]. Chez les enfants traités pour leucémies, il en est de même[17] [18]. Chez les diabétiques, on ne dispose pas non plus d’études de qualité montrant que la vaccination leur apporte un bénéfice certain[19].

 

 

« L’efficacité du vaccin contre la grippe n’est simplement pas à la hauteur. »

 

 Cette efficacité insuffisante du vaccin est même reconnue par certains chantres de la vaccination obligatoire qui constatent : « l’efficacité du vaccin est variable selon les années, selon les souches et selon les âges, mais reste globalement modérée » [20] [21].  Constat confirmé sur une large étude européenne qui précise : « les résultats montrent une efficacité vaccinale modérée contre le virus A(H3N2) en population générale, et faible pour les populations à risque, estimée à 23% chez les personnes de 65 ans et plus »[22]. Une analyse de l’institut de veille sanitaire français estime que durant la saison 2016-2017 « l’efficacité du vaccin n’a été que de 26% [23] [24] et une étude réalisée en milieu hospitalier « n’a pas mis en évidence d’efficacité du vaccin ». Ni plus récemment en 2018-2019 Italie[25].

 

L’épidémiologiste canadien Gaston De Serres constate[26]« actuellement, on dépense des centaines de millions de dollars au Canada pour la vaccination contre l'influenza avec des performances qui sont, je dirais, bien modéréesOn est loin d'avoir un vaccin qui rejoint nos attentes… L’efficacité du vaccin contre la grippe n’est simplement pas à la hauteur. » 

 

De plus la répétition annuelle des vaccinations antigrippales parait susceptible d’en diminuer l’efficacité. Une étude menée sur huit saisons grippales a montré que plus les personnes avaient reçu de doses de vaccin, plus l’efficacité du vaccin diminuait[27]. Au Canada, en 2015-2016, les personnes vaccinées en 2014-15 et lors des deux saisons précédentes avaient un risque significativement plus important de faire une grippe par rapport à celles qui n’avaient pas été vaccinées. Une étude menée en 2014-15 en Italie[28] a confirmé une efficacité vaccinale négative contre la grippe A(H3N2). Aux USA, une étude de 2013 a également mis en évidence une efficacité vaccinale diminuée chez les individus vaccinés de façon répétée.

 

Pas de différence de mortalité entre personnes âgées vaccinées et non vaccinées

Le rapport de l’IGAS[29] sur l’épidémie de grippe de l’EHPAD de Lyon[30] est un modèle de sous-entendu, néanmoins explicite si on prend le temps d’étudier ses chiffres. Sa conclusion se contente de dire « le vaccin n’a pas toujours assuré une protection contre la grippe », alors que les chiffres publiés montrent que les résidents vaccinés avaient près de 50% de risques supplémentaires de mourir de la grippe que les résidents non vaccinés ! Dans cet établissement, vivaient 110 personnes âgées dont 38% (41) avaient été vaccinées d’après la ministre et l’IGAS ; 72 résidents ont souffert de grippe et 13 en sont morts ; la mortalité des vaccinés atteignait donc 15% (6 morts sur 41) contre 10% (7 morts sur 68) chez les non vaccinés. Cet exemple avait pourtant été instrumentalisé pour une intense propagande pour le vaccin antigrippal attribuant d’emblée la mortalité observée au faible taux de couverture vaccinale de l’établissement.

 

Le vaccin prévient-il les décès dûs à la grippe comme le prétendent de nombreux experts trop proches de l’industrie ou le ministère ?

Les statistiques officielles de l’agence de santé publique « Santé France » confirment que le vaccin ne protège pas contre les formes graves ou mortelles de grippe. Ainsi, dans le Bulletin hebdomadaire du 17/01/2018, il est spécifié « depuis le 1er novembre 2017, 1 137 cas graves de grippe ont été signalés. 58% des cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné n’étaient pas vaccinés » ce qui était pratiquement le même chiffre que celui de la population générale[31]. Or si le vaccin avait eu la moindre efficacité, les non vaccinés auraient dû être proportionnellement plus nombreux à souffrir de formes graves.

Aux Etats-Unis, depuis 1980, la mortalité liée à la grippe n’a pas notablement diminué, alors que la couverture vaccinale des personnes âgées a augmenté considérablement passant de 15% à 65 %.

 

La vaccination, ça se discute pour chaque cas. La politique autoritaire et opaque ne peut restaurer la confiance

Cette discordance habituelle entre les faits avérés et leur présentation par les autorités constitue la raison première de la défiance de la population envers la parole de l’Etat et de ses experts concernant -en particulier - les vaccinations. Pour redonner confiance, il est indispensable que les experts qui s’expriment en public ou qui orientent la politique sanitaire soient totalement transparents sur leurs liens avec l’industrie et que le ministère adopte une présentation des faits plus pondérée, plus objective, plus scientifique, reconnaissant enfin que la vaccination, comme l’autorité ou la religion « ça se discute ».

Ainsi que le rappellent le Haut Conseil de la Santé Publique français, le Comité sur l’immunisation du Québec et l’institut Cochrane, « des études randomisées contre placebo à financement public sur plusieurs saisons grippales devraient être conduites pour lever ces doutes majeurs sur l’utilité réelle du vaccin ».

 

 

L’obligation vaccinale envisagée des soignants est-elle justifiée ?

 

La grippe représente un risque professionnel pour les soignants, mais les possibilités de contamination extraprofessionnelle sont nombreuses en période d’épidémie (transports en commun, famille, etc..), rendant l’estimation du risque difficile. La seule étude directe[32] comparant des soignants à des non-soignants pour évaluer leur risque professionnel a montré un sur-risque non significatif de grippe pour les soignants, plus lié à la présence d’enfants dans leur famille qu’à leur exposition professionnelle.

 

La proportion de grippes nosocomiales (contractées à l’occasion de soins) a été estimée à 4,3 % chez l'adulte et à 9,3 % chez l’enfant âgé de moins de 15 ans.

 Dans plusieurs de ces épidémies nosocomiales, des soignants ont été évoqués comme probable source de contamination des patients ou de leurs collègues, mais le plus souvent sur la seule analyse épidémiologique de l'épidémie (niveau de preuve c, bas).

 

La vaccination reste conseillée pour les soignants, mais les doutes sur l’utilité réelle d’une telle mesure fait qu’une minorité du personnel l’accepte. De plus, une obligation vaccinale pour les travailleurs de la santé impliquerait qu’ils reçoivent le vaccin pendant les 30 à 40 années de leur activité professionnelle et aucune étude ne garantit la sécurité de vaccinations répétées durant une aussi longue période, pas plus que leur efficacité qui semble diminuée au fil des réinjections[33].

 

La vaccination des soignants diminue le nombre d’infections grippales documentées, de syndromes grippaux et réduit l’absentéisme au travail, mais là encore dans des proportions minimes et souvent non significatives[34] [35] [36].

 

Rendre la vaccination obligatoire est proposée par certains, mais encore faudrait-il que ses résultats cliniques le justifient. La dernière méta analyse de l’institut Cochrane qui a tenté de répondre à cette question n’a pu retrouver que 4 essais cliniques randomisées qui traitent du problème et aucun d’entre eux ne vérifiait de façon systématique le diagnostic de grippe par des tests de laboratoire. Cette revue, réalisée en 2016, n‘a pu retrouver de preuve de l’utilité de la vaccination du personnel soignant pour prévenir la transmission de la grippe aux résidents âgés de 60 ou plus.

 

 Leurs conclusions sont sans ambages : « Les résultats de notre revue n'ont pas identifié de preuves concluantes d'un bénéfice des programmes de vaccination des personnels sanitaires sur les critères de jugement spécifiques de la grippe confirmée en laboratoire, pour prévenir la grippe et ses complications (l'infection des voies respiratoires inférieures, l'hospitalisation ou le décès dû à une maladie des voies respiratoires inférieures), ou de la mortalité toutes causes confondues chez les personnes de plus de 60 ans qui vivent dans des établissements de soins. ..

Cette revue ne fournit pas de preuves raisonnables pour soutenir la vaccination des professionnels de santé pour prévenir la grippe chez les personnes âgées de 60 ans[37] ou plus résidant dans des établissements de soin de longue durée. Des ECR (essais cliniques randomisés) de bonne qualité sont nécessaires pour éviter les risques de biais méthodologiques identifiés dans cette revue et pour tester ces interventions en combinaison. »

De même le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) considère « qu’il n’y a pas de quantification du fardeau de l’influenza chez les patients, dû aux travailleurs de la santé non vaccinés, et que les preuves manquent quant à l’efficacité de la vaccination des travailleurs de la sante à réduire ce fardeau en fournissant une protection indirecte aux patients. Une présomption que la vaccination des travailleurs de la sante permettrait de réduire un fardeau substantiel chez les patients est insuffisante pour justifier une obligation vaccinale.         

En l’absence de preuves scientifiques de qualité, le CIQ ne recommande pas la mise en place d’une politique de vaccination obligatoire des travailleurs de la santé. 

 

La balance bénéfices – risques doit être étudiée avec chaque candidat au vaccin

Les vaccins inactivés sont fréquemment responsables de dommages locaux mineurs (érythème local, sensibilité et douleur), mais des effets secondaires plus graves ont été observés certaines années. Citons le syndrome oculo-respiratoire en 2000 au Canada [38], les convulsions fébriles chez les jeunes enfants en Australie en 2010 [39], les cas de narcolepsies-catalepsies [40] survenus après vaccination contre la grippe A -H1N1 en Finlande, au Danemark et aussi en France, des cas de convulsions fébriles [41] aux USA (en association avec le vaccin antipneumococcique et le DTP) et le risque de syndrome de Guillain-Barré[42] estimé à 2 à 5 cas supplémentaires par million de vaccinations[43].

De nombreuses études, pour la plupart réalisées à la demande des fabricants ou des partisans de la vaccination, ne retrouvent pas de liens de causalité entre les complications rapportées et le vaccin, mais leur analyse montre qu’elles ne disposaient pas de la puissance statistique nécessaire pour mettre en évidence ces complications rares [44].

Plusieurs adolescents ont été indemnisés, et plusieurs études européennes ont montré une augmentation du risque de narcolepsie chez l'enfant et l'adulte jeune ayant reçu le vaccin antigrippal Pandemrix® (GlaxoSmithKline). En septembre 2013, l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a fait état de 61 cas de narcolepsie (56 chez des personnes vaccinées avec le Pandemrix, trois vaccinées par le Panenza (Sanofi) et 2 par des vaccins non identifiés). Sans oublier les 13 décès inexpliqués de personnes âgées qui venaient de se faire vacciner lors de la campagne antigrippe 2014 en Italie.

 

La vaccination antigrippe parait augmenter la mortalité Covid19

Mais l’information actuelle la plus préoccupante concerne une étude réalisée sur 39 pays indiquant que la mortalité Covid-19 des personnes âgées et le taux de vaccination contre la grippe sont statistiquement associés[45], évoquant la possibilité d’une interférence virale. Il ne s’agit que d’une corrélation statistique et non d’une preuve de lien de causalité ; mais compte tenu de la faible efficacité du vaccin, des complications prouvées rares mais possibles, tant que le lien de causalité ne sera pas définitivement écarté, la balance avantages / risques de la vaccination anti grippe en période de Covid est franchement négative. Il y a plus à perdre qu’à gagner en se vaccinant cette année contre la grippe.

J’ai 74 ans, je suis médecin, la sécurité sociale m’offre le vaccin, mais je ne me ferai pas vacciner contre la grippe cette année.

 

[1] Vaccines for preventing influenza in healthy adults (Review) Copyright © 2014 The Cochrane Collaboration. Published by John Wiley & Sons, Ltd.

[2] Jefferson T, Di Pietrantonj C, Al-Ansary LA, Ferroni E, Thorning S, Thomas RE. Vaccines for preventing influenza in theelderly. Cochrane Database Syst Rev. 2010 ;

[3] Comité sur l’immunisation du Québec 2016 : Évaluation d’une politique obligatoire de vaccination contre l’influenza ou de port d’un masque pour les travailleurs de la santé

[4] Weber, T. P., Stilianakis, N. I. Inactivation of influenza A viruses in the environment and modes of

transmission : a critical review. J Infect. 2008 ;57(5) :361-73.

[5] Brankston, G et al, M. Transmission of influenza A in human beings. Lancet Infect Dis. 2007 ;7(4) :257-65.,

[6] Morer I, Cano F. Actualisation annuelle des vaccins grippaux : production, contrôle, AMM. XIIIème Journée Nationale des GROG – Paris, le 13 novembre 2008.

[7] Osterholm, M. T., Kelley, N. S., Sommer, A., Belongia, E. A. Efficacy and effectiveness of influenza vaccines :

a systematic review and meta-analysis. Lancet Infect Dis. 2012 ;12(1) : 36-44

[8] British Columbia Center for Disease Control. Canadian Sentinel Practitioner Surveillance Network (SPSN) vaccine effectiveness (VE) estimates against laboratory-confirmed medically-attended influenza,

2004-05 to 2015-16 seasons

[9] Skowronski, D. M., Chambers, C., Sabaiduc, S., De Serres, G., Winter, A. L., Dickinson, J. A., et al. A perfect storm : Impact of genomic variation and serial vaccination on low influenza vaccine effectiveness during the 2014-15 season. Clin Infect Dis. 2016 ;63(1) :21-32

[10] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/grippe/vaccin-contre-la-grippe-une-efficacite-limitee_2069987.html

[11] Belongia, E. A., et al. Variable influenza vaccine effectiveness by subtype : a systematic review and meta-analysis of test-negative design studies. Lancet Infect Dis. 2016 ;16(8) :942-51.

[12] Thompson, W. et al. Influenza-associated hospitalizations in the United States. JAMA. 2004 ;292(11) :1333-40.

[13] Thompson, W.et al. Mortality associated with influenza and respiratory syncytial virus in the United States. JAMA. 2003 ;289(2) :179-86

[14] Monnier A et coll. : Does seasonal vaccination affect the clinical presentation of influenza among the elderly ? A cross-sectional analysis in the outpatient setting in France, 2003-2014. Vaccine. 2017 ; 35 : 2076-2083.

[15] Daksha Trivedi Cochrane review summary : influenza vaccines for preventing acute otitismedia in infants and children Primary Health Care Research & Development 2016 ; 17 : 105–10

[16] Oossen GM, Kremer LCM, van de Wetering MD. Influenza vaccination in children being treated with chemotherapy for cancer. Cochrane Database of Systematic Reviews 2013, Issue 8. Art. No. : CD006484.DOI : 10.1002/14651858.CD006484.pub3

[17] Elisabeth Adderson Flu vaccine failed to protect young leukemia patients during cancer treatment Journal of Pediatrics October 16, 2017

[18] April Sykes The Effectiveness of Trivalent Inactivated Influenza Vaccine in Children with Acute Leukemia journal of pediatrics December 2017Volume 191, Pages 218–224.

[19] Cornelius Remschmidt*, Ole Wichmann and Thomas Harder Vaccines for the prevention of seasonal influenza in patients with diabetes : systematic review and meta-analysis BMC Medicine (2015) 13 :53

[20] Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 25 novembre 2015

[21] Kissing E et al 2015/16 I-MOVE/I-MOVE+ multicentre case control study in Europe Influenza https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6005601/pdf/IRV-12-423.pdf

[22] Moderate vaccine effectiveness estimates against influenza A(H1N1) pdm09 and low estimates against lineage mismatched influenza B among children. Influenza Other Respir Viruses. 2017 Nov 10

[23] Santé publique France Grippe Bulletin hebdomadaire semaine 9 (08/03/2017)

[24] Assurance maladie. Maladie : Grippe saisonnière 3 oct. 2017 à 20h59 Référence principale : www.ameli.fr 

[25] Stefania Bellino moderate influenza vaccine effectiveness against A(H1N1) pdm09 virus, and low effectiveness against A(H3N2) subtype, 2018/19 season in Italy Expert Review of Vaccines 18, 2019 11

[26]Le journal de Montréal AGENCE QMI Mardi, 24 octobre 2017 20 :17

[27] McLean, H. Q., Thompson, M. G., Sundaram, M. E., Meece, J. K., McClure, D. L., Friedrich, T. C., et al.

Impact of repeated vaccination on vaccine effectiveness against influenza A(H3N2) and B during 8 seasons. Clin Infect Dis. 2014 ;59(10) :1375-85.

[28] Skowronski, D. M. et al. A perfect storm : Impact of genomic variation and serial vaccination on low influenza vaccine effectiveness during the 2014-15 season. Clin Infect Dis. 2016 ;63(1) :21-32.

[29] L'épidémie de grippe à l'EHPAD Korian Berthelot de Lyon IGAS, RAPPORT DEFINITIF N°2017-011R - Janvier 2017

[30] La grippe tue 13 résidents d'une maison de retraite à Lyon Le Figaro.fr 7 1 2017 avec AFP

[31] 54% d’après le bulletin final de santé publique France sur la saison grippale de mars 2017

[32]] Williams CJ, et al. Seasonal influenza risk in hospital healthcare workers is more strongly associated with household than occupational exposures : results from a prospective cohort study in Berlin, Germany, 2006/07. BMC Infect Dis. 2010 Jan ; 10 : 8

[33] Ohmit, S. E, et al. Influenza vaccine effectiveness in the 2011-2012 season : protection against each circulating virus and the effect of prior vaccination on estimates. Clin Infect Dis. 2014 ;58(3) :319-27

[34] ] Wilde JA, et al. Effectiveness of influenza vaccine in health care professionals : a randomized trial. JAMA 1999 ; 281(10) : 908-13.

[35] Kuster SP, et al. Incidence of influenza in healthy adults and healthcare workers : a systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2011 ; 6

[36] Salgado CD et al. Influenza in the acute hospital setting. Lancet Infect Dis. 2002 ; 2(3) : 145-55.

[37] Simonsen, L. et al. Mortality benefits of influenza vaccination in elderly people : an ongoing controversy. Lancet Infect Dis. 2007 ;7(10) :658-66.]

[38] Skowronski, D. M., Strauss, B., De Serres, G., MacDonald, D., Marion, S. A., Naus, M., et al. Oculo-respiratory syndrome : a new influenza vaccine associated adverse event ? Clin Infect Dis. 2003 ;36(6) :705-713

[39] Armstrong, P. K., Dowse, G. K., Effler, P. V., Carcione, D., Blyth, C. C., Richmond, P. C., et al. Epidemiological study of severe febrile reactions in young children in Western Australia caused by a 2010 trivalent inactivated influenza vaccine. BMJ Open.2011 ;1(1) : e000016.

[40] La narcolepsie est un trouble du sommeil caractérisé par une somnolence excessive au cours de la journée et des problèmes de concentration. Elle est dans certains cas associée à une cataplexie, un relâchement musculaire qui contraint le patient à s'allonger.

V Richeux Narcolepsie post-vaccin H1N1 : facteurs multiples mais causalité indéniable Medscape 12 mai 2017

[41] Duffy J, Weintraub E, Hambidge SJ, et al. Febrile Seizure Risk After Vaccination in Children 6 to 23 Months. Pediatrics. 2016 ;138(1) : e20160320

[42]  Le syndrome de Guillain-Barré, maladie auto-immune rare, mais potentiellement grave et invalidante associe fourmillements, faiblesse musculaire, paralysie qui peut durer plusieurs mois

[43] Francesca Galeotti Risk of Guillain-Barre´ syndrome after 2010–2011 influenza vaccination Eur J Epidemiol (2013) 28 :433–444

[44] Selon http://www.europe1.fr/sante/narcolepsie-et-vaccin-h1n1-des-indemnisations-record-956890 : devenus narcoleptiques après avoir été vaccinés contre la grippe A(H1N1) lors de la pandémie grippale de 2009-2010. Pour réparer ce préjudice, trois adolescents vont être indemnisés à hauteur de 600.000 à 650.000 euros par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam), le fabricant ayant été écarté de la réparation du préjudice par accord avec le ministère de Mme Bachelot à l’époque, comme aujourd’hui pour les onze vaccins obligatoires, les laboratoires seront, en cas d’incidents et/ou accidents, coupables, mais pas responsables et nos impôts paieront les préjudices !!

[45] Christian Wehenkel Positive association between COVID-19 deaths and influenza vaccination rates in elderly people worldwide Peer J 2020 https://peerj.com/articles/10112/

 

 

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