La véritable histoire du Covid cachée par le secret-défense ?

Auteur(s)
Dr Gérard Maudrux
Publié le 05 avril 2023 - 17:30
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Conseil de défense Covid
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NICOLAS TUCAT / POOL / AFP
Le président français Emmanuel Macron dirige un conseil de défense de la santé (Fort de Bregançon, à Bormes-les-Mimosas, le 27 décembre 2021).
NICOLAS TUCAT / POOL / AFP

TRIBUNE - Pourquoi interdire aux médecins de traiter ? Pourquoi le secret-défense pour une épidémie ? Pourquoi vacciner des personnes qui n’ont rien à craindre d’une maladie ? Pourquoi décider d’interdire dès le premier jour des traitements sans vérifier avant s’ils pouvaient marcher ? Médecin, je n’ai pas compris, j’ai cherché à comprendre. Quel est le lien cohérent qui unit ces faits qui pris individuellement sont incohérents ?

Au tout début, comme tout le monde, j’ai adhéré aux explications mettant en cause le pangolin ou la chauve-souris.  

Mais des interrogations sont vite arrivées, suite aux doutes d’éminents spécialistes comme Luc Montagnier, bien que démenties par des non-spécialistes, avec un génome quasiment connu avant l’arrivée de ce Sars-Cov-2, avec des séquences de nucléotides surprenantes, non naturelles, certaines ayant été brevetées par le passé... 

Il y avait manifestement des choses que nous ne devions pas savoir à propos de ce problème, impliquant un secret-défense.

Depuis, les différentes pièces d’un grand puzzle se sont mises en place, s’adaptant parfaitement les unes aux autres, apportant un éclairage qui donne du sens à des situations insensées.

Voici l’hypothèse que j’émettais en privé (car pouvant passer pour complotiste...) depuis 18 mois. Maintenant, soyons clairs, une hypothèse est une hypothèse, il y en a des bonnes et des mauvaises, il y a des hypothèses qui se vérifient, d’autres pas.

Origine du virus

Le virus s’est "échappé" d’un laboratoire de recherche sur les virus. Tout a été fait pour le cacher, c’est maintenant reconnu par tous. Peu importe le laboratoire, Wuhan, États-Unis ou autre, cela ne change rien et n’est pas le problème.

L’origine, la manipulation du virus, cette recherche de "gain de fonction", ce n’est plus une hypothèse, c’est un fait. Ce virus est un coronavirus, manipulé par l’homme. Dans quel but ?

Ces laboratoires de recherche, où il a été modifié, cherchent à comprendre les virus, certains recherchent des vaccins, d’autres travaillent sur des armes bactériologiques. Ici on peut envisager la recherche d’un vaccin contre le Sida, vu la séquence VIH retrouvée dans le génome du Sars-Cov-2 et greffée sur un coronavirus au départ peu offensif.

Ce pourrait aussi être le fruit d’un travail  sur une arme biologique. Ces deux points, origine (virus de laboratoire) et modifications ("gain de fonction") ne sont pas des critiques, c’est un constat. C’est la raison d’être de ces laboratoires, sinon ils n’existeraient pas.

La fuite ? Ce n’est pas une critique non plus, le risque zéro n’existe pas. Cette fuite est possible partout, elle aurait pu arriver en France, il y en a déjà eu dans le monde, sans conséquences. Pour moi, plus que l’origine, accidentelle, c’est la suite qui pose un problème de santé publique.

Secret-défense

Dans secret-défense, il y a le mot secret, donc des choses que l’on refuse de communiquer au commun des mortels. Et qui dit secret, dit obligatoirement mensonges pour garder ce secret. Il y a aussi le mot défense, d’où la présence de militaires pour prendre en charge les opérations, à commencer par le chef des armées.

Aux États-Unis, les militaires étaient également dans les organes décisionnels au plus haut niveau.
Pourquoi ce choix de secret-défense ? Probablement et tout simplement car on considérait que ce virus, fabriqué par l’homme, était très toxique, sans traitement existant, et il a été traité comme s’il s’agissait d’une guerre bactériologique, avec des opérations qui doivent rester secrètes.

Ce traitement de “guerre bactériologique” peut être affirmé par des faits : décision d’un secret-défense, au lieu d’un plan ORSAN (Organisation de la Réponse du système de santé en situations SANitaires exceptionnelles), ainsi qu’une phrase du Président qui le confirme : "Nous sommes en guerre".  

Ce "choix" de guerre bactériologique, non argumenté, est une première en infectiologie. Plus létaux et tout aussi contagieux, les virus Ébola, HIV (40 millions de morts), grippe de Hong Kong (plus de 2 millions de morts en 1968-69) et H1N1 ( près de 500 000 morts en 2009) n’ont jamais eu droit à un tel traitement.

Il y a bien une raison, que les initiés ont délibérément voulu nous cacher. Le secret-défense n’est pas qu’un mot, c’est un fait, tout comme la déclaration du Président.

On ne connaît pas la composition (à la discrétion du Président) de la Commission qui se réunit à l’Élysée dans le salon Murat, sinon qu’il n’y avait que deux médecins : le Ministre de la Santé et le Directeur de la Santé.

Ils se comportaient comme des porte-parole de la Commission, le Ministre ayant d’ailleurs bien pris le pli, devenant par la suite le porte-parole du gouvernement, avec le même succès dans les affirmations contredites par les faits quelques jours plus tard.

Dans cette commission siègent également traditionnellement le chef des armées (Président), le Ministre des armées, le Premier Ministre et le Ministre de l’intérieur. Pour court-circuiter les instances médicales existantes, on a également créé le "Conseil scientifique" pour conseiller le Conseil de Défense. Conseil scientifique dont le Président lors de son départ a regretté d'avoir été parfois "instrumentalisé".

Aux États-Unis, on ne peut ignorer les liens de ce "Docteur Fauci et Mister Hyde" avec le Pentagone, la CIA, les militaires de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire), pour effectuer ce genre de "gains de fonction", ayant pourtant été mis au pas par Barak Obama après trois fuites de virus, avant de devenir le grand ordonnateur mondial de la crise avec le Président suivant (après avoir transféré ces activités à Wuhan, cf. le livre de Michel Cucchi).

Il fallait cacher tout cela. N’oublions pas non plus ses mails avec notre Président du Conseil Scientifique qui lui disait avoir du mal à contrer l’hydroxychloroquine. Tout est lié.

Le choix des armes

Je ne suis pas sûr que l’on puisse dire qu’il y a eu une erreur comme je le pensais au début, dans le fait de penser que face à ce virus synthétique, il n’y avait pas de traitement médical possible. On n’a pas interdit les traitements parce que l’on pensait que cela ne marchait pas, mais parce qu’une stratégie différente a été décidée et mise en place.

Nous sommes en guerre…, en guerre bactériologique. Et dans une guerre, le premier objectif est de supprimer l’ennemi. L’ennemi, c’est la spike fabriquée, et on a fait la guerre à la spike, pas à l’épidémie. On n’était pas là pour soigner, mais pour faire disparaître cette spike de la surface du globe, avant que l’on ne découvre le pot aux roses. Raté, rien n’a marché comme souhaité.

Pour faire disparaître cette spike, on avait heureusement un antidote spécifique, ne ciblant que cette spike : la technologie à ARN messager.

Sur le papier, en théorie, c’était l’antidote parfait, créant un anticorps qui s’emboîtait parfaitement avec l’antigène. La technologie était connue, maîtrisée, mais encore interdite. On a très rapidement fait sauter les verrous juridiques, et lancé la fabrication et la diffusion à une allure impressionnante, sans se préoccuper des inconvénients possibles de ce "traitement" encore inconnu chez l’homme (et qui n’avait pas fait ses preuves chez l’animal depuis des années). On verra le reste après, occupons-nous d’abord de faire disparaître cette spike.

Cette stratégie supposait que rien ne vienne perturber cette éradication totale prévue via l’ARN messager. Si un traitement autre marchait, aussi modeste soit-il, cela remettait en question cette stratégie.

Un malade traité, c’est bien, mais si cela marche, on vaccine moins et on laisse circuler la spike. Il faut empêcher de traiter, pour que tout le monde ait l’antidote, d’où la vaccination massive, envisagée dès le premier jour, y compris de ceux qui n’en avaient pas besoin car n’ayant rien à craindre de la maladie.

Pour cela on a donc décidé d’interdire tout traitement, en attendant que les "vaccins" arrivent. On a dit aux médecins "ne traitez pas, il n’y a pas de traitement", affirmation sans aucune preuve scientifique. On a dit aux patients "n’allez pas voir votre médecin, il ne pourra rien, et si vous allez vraiment mal, appelez directement le Samu".

Il ne fallait pas que les médecins essaient quoi que ce soit, donc mieux valait qu’ils ne voient pas les malades, au cas où ils auraient envie de faire leur métier. On a fait taire ceux qui essayaient de traiter, les succès n’ont pas été ignorés, ils ont été cachés.

On a fait taire, en les discréditant tous les scientifiques ayant l’expérience et le savoir d’une carrière consacrée à ces traitements, en les faisant passer pour de dangereux incompétents et des charlatans. On a censuré la presse et les réseaux au maximum, n’autorisant à s’exprimer que ceux qui relayaient le discours officiel.

On a créé des officines de fact-cheking, avec ici un barman, là un spécialiste de jeux vidéo, qui avaient bien entendu plus de compétences que des Raoult, des Perronne ou des Henrion-Caude.

On n’a pas traité des patients ou une épidémie, non, on a fait la chasse à la spike. La spike, rien que la spike, et rien d’autre. C’était une obsession.

Les faits montrent que l’on n’a pas cherché à traiter. On ne s’est pas intéressé aux traitements, ni même aux vaccins : les labos qui travaillaient sur des vaccins classiques n’ont pas été aidés, Pasteur avec son traitement au clofoctol n’a reçu aucune aide, même des dons privés n’ont pas suffi tant on lui a mis des bâtons dans les roues. L’ARNm et rien d’autre.

Ils savaient

Ils savaient pertinemment que médicalement le résultat ne serait pas à la hauteur. Qu’à cela ne tienne, il fallait faire la guerre à cette foutue spike, pas faire de la médecine, et pour cela ils n’avaient pas besoin des médecins, encore moins de médecins réfractaires qui pouvaient venir perturber leur stratégie.

Ces faibles résultats étaient connus au vu de tout ce qui a été fait depuis l’apparition des corona virus chez l’homme. Toutes les publications antérieures sur les coronavirus montraient que l’immunité naturelle après infection s’épuise rapidement dans le temps, le vaccin ne pouvait faire mieux.

On savait que les mutations sont rapides et fréquentes, rendant la souche vaccinale rapidement obsolète, cela s’est confirmé. N’oublions pas les réservoirs animaux impossibles à atteindre, garants de la persistance de tous ces coronavirus qui pouvaient circuler ailleurs que chez l’homme. Des faits, rien que des faits.

Il existe une preuve matérielle irréfutable prouvant qu’ils connaissaient l’échec médical dès le premier jour, et que la guérison ne les intéressait pas, l’objectif étant la spike, pas le patient.

La preuve évidente ? La commande au niveau de l’Europe de plusieurs milliards de doses pour 450 millions d’habitants ! Pourquoi commander 6 à 8 fois le nombre de doses pour un vaccin annoncé efficace à 95 % ?

Ils savaient, quand ils ont passé commande, d’une part que cela ne protégeait pas à 95%, et qu’il faudrait revacciner régulièrement, et donc prévoir les doses adéquates, l’immunité disparaissant rapidement. Ils savaient que leur "vaccin" n’empêcherait ni la contamination ni la transmission, l’importance de leur commande en est la preuve. 

Toujours en ce qui concerne la chasse à la spike, le dernier "vaccin" polyvalent comportait encore la souche Wuhan, totalement périmée depuis 2 ans, ce qui montre bien que cette souche initiale restait encore l’objectif principal.

Leçons

Il y a au moins deux leçons à tirer impérativement de cette affaire.

La première leçon : la médecine aux médecins. Ce n’est pas aux politiques (ni aux militaires) de dire aux médecins comment ils doivent soigner. Je ne comprends pas que l’Ordre et les syndicats, voire même la profession n’aient pas protesté quand on leur a dit de ne rien faire, quand on a poursuivi ceux qui soignaient sans regarder leurs résultats.

La seconde leçon : il faut absolument fermer tous ces laboratoires qui manipulent les virus (sournoisement dénommés "laboratoires de haute sécurité biologique P4"). Un jour ils vont tuer l’humanité.

Quand on lit certaines demandes refusées par les autorités, certains de ces chercheurs ont autant de scrupules que certains médecins de triste mémoire de la dernière guerre mondiale. Ce qu’ils manipulent est pire qu’une bombe atomique, qui elle ne se répand pas sur toute la planète.

Par ailleurs, le "bénéfice/risque" de ces laboratoires est négatif, raison de plus. Qu’ont trouvé ces centaines de laboratoires, depuis des décennies contre Ébola, contre le HIV, contre les coronas et plus largement contre les virus ?

Rien qui puisse nous rendre service (à ma connaissance). Production zéro, risque total. Ces chercheurs qui s’amusent à faire des chimères sont trop dangereux, on vient de le voir, cela aurait pu être bien pire, ce que craignaient les autorités vu leur comportement.

Ce coup de semonce doit être salutaire, malheureusement encore personne n’a remis en question l’existence de ces laboratoires.

Accessoirement il faut aussi revoir le fonctionnement de ces Agences de sécurité du médicament, qui ont ignoré la sécurité en autorisant, au vu de plaquettes publicitaires de laboratoires pharmaceutiques, et en quelques jours, sans aucune transparence, refusant de communiquer leurs délibérations, des produits nouveaux, sans aucun recul, dont ils ne connaissaient même pas la composition réelle.

Eux aussi savaient, mais n’ont rien dit. Inversement, ces agences ont empêché des produits bénins, comme l’ivermectine, dont le plus grand risque pour le patient était que cela soit sans effet, mais pour eux que cela marche.

Pour cela, ils ont manipulé le résultat de leurs propres études. La guideline de l’OMS sur l’ivermectine précisait noir sur blanc (encore un fait, pas des paroles), que cela réduisait de 80% la mortalité (lisez, page 19).

On nous explique que 7 études et 1 419 patients (en occultant 89 autres études portant sur 134 554 patients), ce n’est pas assez. Rappelons que pour autoriser l’ivermectine dans l’onchocercose, cela a été fait à partir d’une seule étude, et sur 1 206 patients. Mais c’était un autre temps…, “autres temps, autres mœurs”, autre médecine.

  • Gérard Maudrux est médecin, chirurgien retraité, ex-président de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF).

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