Merci, Professeur Montagnier

Auteur(s)
Jean-Pierre G., pour FranceSoir
Publié le 14 février 2022 - 16:35
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Portrait Luc Montagnier
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F. Froger / Z9, pour FranceSoir
Pr Luc Montagnier, Nobel de médecine en 2008. (18 août 1932 - 8 février 2022).
F. Froger / Z9, pour FranceSoir

TRIBUNE — À l'âge de 89 ans (18 août 1932 - 8 février 2022), le professeur Luc Montagnier s'est éteint à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine mardi, comme nous l’apprenait FranceSoir, « parti en paix, entouré de ses enfants ». J'ai du chagrin, c'est une lumière qui s'éteint. Et j'ai la rage de penser qu'en France, on a fait des funérailles nationales à un évadé fiscal comme Johnny et qu'on n'a pas un mot pour le grand homme qu'était le Pr Montagnier. J'ai la rage de penser, aussi, à tous les pourris qui ne lui arrivent pas à la cheville et qui osent l'insulter.

L’AFP, le 10/02/2022 à 19:35, s’est autorisée : « Le scientifique Luc Montagnier, prix Nobel pour la découverte dans les années 1980 du virus du sida, est mort à 89 ans, discrédité depuis longtemps par la communauté scientifique après avoir multiplié les affirmations dénuées de fondement, notamment contre les vaccins. Luc Montagnier accuse "le cartel" de l'industrie pharmaceutique de le prendre pour cible, car il est "l'homme qui fait peur". »

L’AFP ajoute, sans mesurer les conséquences actuelles et à venir de cette affirmation, « Le virologue Didier Raoult, lui-même largement discrédité pour ses positions en faveur de traitements médicamenteux inefficaces contre le Covid, a salué sur Twitter "l'originalité" et "l'indépendance" du chercheur. »

Voir aussi : Mort du Pr Montagnier : Didier Raoult rend hommage au chercheur "atypique" sur Sud Radio


Un parcours scientifique hors du commun

Luc Montagnier est entré au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1960.  En 1963, à Carshalton près de Londres, dans le laboratoire de F. K. Sanders, il découvre les mécanismes réplicatifs des virus à ARN.

De retour en France, à l'Institut Curie, en collaboration avec Philippe Vigier, il étudie la réplication et la structure de l'ARN du 1er rétrovirus découvert (en 1911), le virus du sarcome de Rous du poulet. Il démontre que ce rétrovirus intègre son patrimoine génétique dans l'ADN des cellules infectées.

En 1972, à l'invitation de Jacques Monod, il crée l'unité d'oncologie virale à l'Institut Pasteur. Ses recherches vont alors porter en partie sur les mécanismes d’actions et la purification de molécules antivirales : les interférons. Il s'intéressera également à ces mystérieux agents transmissibles non conventionnels que l'on nomme aujourd'hui « prions ». 

Il est resté à la tête de l’unité d’oncologie virale de l'Institut Pasteur entre 1972 et 2000. En 1975, il est rejoint par Jean-Claude Chermann et Françoise Barré-Sinoussi, spécialisés dans la recherche de transcriptases inverses, enzymes capables de produire une copie d’ADN à partir de l’ARN.

Membre de l'Académie nationale de médecine depuis 1989 et membre de l'Académie des sciences en 1996. Il a aussi été professeur et directeur du Centre de biologie moléculaire et cellulaire au Queens College de l'université de la ville New York jusqu’en 2001… La loi lui interdisait de diriger un laboratoire de recherche, aidé financièrement, en France après 65 ans.

En 2010, Luc Montagnier annonce qu'il fuit le « climat de terreur intellectuelle [...] entourant Jacques Benveniste » en France, pour prendre la direction d'un nouvel institut de recherche à l'université Jiao-tong de Shanghai en Chine.

Luc Montagnier est l’auteur ou le co-auteur de 350 publications scientifiques et de plus de 750 brevets.


Virus du SIDA

Le professeur Luc Montagnier est le co-lauréat du prix Nobel de médecine 2008 avec Françoise Barré-Sinoussi, pour avoir participé à la découverte en janvier 1983 d’un virus appelé alors LAV (virus lympho-adénopathique), puis virus de l’immunodéficience humaine (= VIH), responsable à long terme du syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA). Le système immunitaire du patient n’est alors plus capable de le protéger de nouvelles infections, dites opportunistes.

Jean-Claude Chermann aurait dû lui aussi recevoir le titre… le grand « oublié » alors qu'il a co-signé la découverte du VIH1.  Le professeur Montagnier et Mme Barré-Sinoussi, ont regretté de ne pas partager leur prix avec lui alors qu'il était cosignataire de la publication de mai 1983 dans la revue américaine Science.  Robert Gallo « redécouvre » le même virus en 1984 et tente de s’en attribuer la paternité.

En 1986, le groupe de Luc Montagnier découvre un second virus associé au SIDA, le VIH2 en Afrique de l'Ouest.

Luc Montagnier a également dirigé le département « SIDA et rétrovirus » de l'Institut Pasteur, à Paris, de 1991 à 1997.

Il était visionnaire à propos du SIDA : « Il n'est pas nécessaire de prendre, d’isoler les malades comme des pestiférés ou comme des lépreux [...] Je suis partisan de considérer les Français comme des citoyens responsables et de les informer... »

Pas de passe sanitaire et ses corollaires à l’époque…

En novembre 2017, lors d'une conférence aux côtés du médecin Henri Joyeux, il critique des effets indésirables de vaccins et s’exprime contre le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants. Leurs arguments, selon certains académiciens « sans aucune base scientifique », vont provoquer la colère… Les enjeux financiers sont énormes... Tout devient bon pour les casser.

Luc Montagnier avait alors avancé un lien entre vaccins et mort subite du nourrisson. L’académicien Marc Gentilini lui reprochera : « Il traite ses membres (de l’académie) de retraités incapables d’avoir des idées neuves. »

Les firmes ne vont pas les rater. Selon Le Figaro, Montagnier signe « son arrêt de mort scientifique, après un lent naufrage ». On n’attaque pas Big Pharma sans conséquence. La presse ne le lâchera plus…


Piste microbienne de l'autisme

Lors d’une conférence devant l'Académie de médecine en mars 2012, il a présenté ses recherches sur "la piste microbienne" de l'autisme, en soutenant que les antibiotiques amélioreraient un grand nombre d'enfants atteints. Des membres présents avaient considéré de tels propos comme déraisonnables (un euphémisme diplomatique).

Selon Luc Montagnier, des facteurs environnementaux (dont les pesticides et les radiations électromagnétiques non ionisantes) et génétiques participeraient à un phénomène de "stress oxydatif" susceptible de provoquer des "modifications neuronales" et un dysfonctionnement immunitaire. Les enfants autistes souffriraient ainsi d’infections chroniques.

Un peu d’histoire…

Les hurlements furent quasi unanimes quand des chercheurs ont prétendu que les ulcères de l’estomac étaient dus à une bactérie colonisant la muqueuse gastrique… « Les nombreuses publications faisant état de la présence de bactéries spiralées dans l’estomac resteront ignorées pendant près d’un siècle », alors que dès 1906, Krienitz rapportait la présence de tels organismes dans l'estomac de patients souffrant de cancer gastrique… Ceci jusqu’à ce que Robin Warren et Barry Marshall fassent leur entrée, en 1984. « La communauté médicale mit du temps avant de reconnaître le rôle de cette bactérie dans les ulcères gastriques, pensant qu'aucune bactérie ne pouvait survivre bien longtemps dans l'environnement acide de l'estomac ». « Au début des années 1990, les professionnels, tant gastro-entérologues que fondamentalistes, se répartissaient dans deux camps : les "croyants" au rôle de H. pylori et les "non-croyants". Dans le premier groupe, on trouvait très peu de seniors bien installés dans la carrière, connus et reconnus. Un "leader d’opinion" qui afficherait un soutien trop appuyé à une hypothèse iconoclaste pouvait être taxé de crédulité voire de ridicule ; il s’exposait aussi à la vindicte des laboratoires qui risquaient de le priver de leur soutien. »

Robin Warren et Barry Marshall, recevront le prix Nobel de Médecine/Physiologie en 2005, 21 ans plus tard… Pas un scientifique qui ne connaisse cette histoire… Aujourd’hui, on estime qu’hélicobacter pilori entraîne un ulcère chez 6 à 10 % des malades infectés, et qu'1 % d'entre eux développeront un adénocarcinome gastrique après plusieurs décennies. Le dogme "pas d’acide, pas d’ulcère" a disparu au profit de "pas d’hélicobacter, pas d’ulcère, pas de cancer". Demain, étant donné sa fréquence, la bactérie sera considérée comme pouvant, dans certains cas, présenter un avantage à préciser.


Mémoire de l'eau

Reprise de la thèse de Claudine Luu (4 janvier 1974 à l'Université Montpellier 1), la théorie de la « mémoire de l'eau » (nom qui fut donné en 1988) de Jacques Benveniste, chercheur et médecin immunologiste, tente de comprendre les mécanismes de l’homéopathie (dilutions très importantes des principes actifs).

Luc Montagnier laissait une large liberté aux chercheurs, toujours à l’écoute… L’idée de Jacques Benveniste était que « l’eau qui a été en contact avec certaines substances conserverait une empreinte de certaines propriétés de celles-ci alors même qu'elles ne s’y trouvent statistiquement plus ». Le Monde en fera sa Une le 30 juin 1988. Des résultats d’autres laboratoires sont venus contredire ceux de Benveniste. Peut-être un artefact expérimental que certains ont présenté comme une fraude scientifique afin d’atteindre Montagnier, qui avait laissé se poursuivre cette recherche.

Le 27 octobre 2007, à la conférence de Lugano "Nano-elements from pathogenic microorganisms", Luc Montagnier émet l’hypothèse de l’existence dans l’eau de nano-structures relativement stables, capables de mémoriser au moins partiellement une information génétique. La présentation est accompagnée d’un soutien clair aux travaux de Jacques Benveniste.

Au sein des chercheurs aux dents longues, la guerre faisait rage… et des journalistes n’ont pas su se tenir.

Claudine et Vinh Luu ont publié, en 1979, Connaissance de l'eau, réédité et enrichi en 2011.


Maladie de la vache folle

La maladie de la vache folle, ou encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), sous sa forme classique, est liée à l'ingestion par les bovins de farines animales contaminées qui étaient utilisées dans leur alimentation. Chez l'homme, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob est causée par l'agent de l'ESB transmis par la consommation de tissus, en particulier nerveux, mais aussi de viande, d’animaux atteints.

Voir aussi : Pr Luc Montagnier : des cas de Creutzfeldt-Jakob liés au vaccin contre le Covid ?

L’origine iatrogène est, elle, en particulier due à des injections d’hormone de croissance préparée à partir de tissus humains contaminés par une protéine prion anormale (PrPSc).           

L’hormone de croissance naturelle (= somatotropine = growth hormone = GH) est un polypeptide de 191 aminoacides sécrété par les cellules somatotropes de l'hypophyse antérieure selon un régime pulsatile, sous le contrôle de l’hypothalamus. On sait qu’un manque de GH pendant l'enfance provoque un nanisme harmonieux. Le traitement comprend une hormonothérapie de substitution. Initialement, elle faisait appel à une hormone de croissance humaine dite « extractive » à partir d'hypophyses prélevées sur des cadavres.

En France, le prélèvement post-mortem s’effectuait par le nez, sans ouvrir la boite crânienne. L’affaire se déroule entre 1982 et 1985… Des lots, non traités à l'urée, contenant tous de la poudre d'hormone de croissance, ont été distribués après le 15 mai 1985 à 800 enfants. Ces lots ont été causes d’une maladie à prion (maladie de Creutzfeldt-Jakob = MCJ). 

Dès 1979-1980, alors que les prions n'avaient pas encore été découverts, le professeur Montagnier demandait qu’« une attention particulière soit portée au danger de transmission de la MCJ » et préconisait, faute de certitudes, « d'écarter au moins certains donneurs d'hypophyse "à risque" » à savoir l’élimination, parmi les donneurs d’hypophyse, « de tous les sujets morts d’une affection virale aiguë, d’une encéphalopathie d’origine virale ou non virale, ou ayant présenté des troubles neuropsychiatriques graves dans les deux années précédant leur décès ».

À l’époque, le co-découvreur du virus du SIDA avait selon le Monde « du flair ». En 1979, son collègue de l'Institut Pasteur, le Pr Dray, lui demande une note sur la sécurité sanitaire dans son laboratoire, où il extrait l'hormone des hypophyses prélevées sur des cadavres. Malgré ses alertes de notre prix Nobel, l’avertissement n’a pas été écouté. Oui, quand notre prix Nobel alerte, il n’est pas entendu, encore moins écouté… Cela nous renvoie à une situation actuelle.

Lire aussi :
« Que sont les prions ? Partie I : les maladies à prions, découverte et explications »
« Que sont les prions ? Partie II : coronavirus, ARN messager et prions »


Sang contaminé

Du sang contaminé, scandale sanitaire, politique et financier… C’est en 1991 qu’éclate en France le scandale du sang contaminé : plusieurs centaines de malades ont été contaminés par le SIDA et l'hépatite C, en recevant des dérivés sanguins et des transfusions de sang.

En février 1999, trois anciens responsables politiques sont jugés pour des crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions : l'ancien Premier ministre Laurent Fabius (1984-86) et deux ex-membres de son gouvernement, Georgina Dufoix (Affaires sociales) et Edmond Hervé (Santé). Ils comparaissent devant la Cour de Justice de la République (CJR) pour homicides et blessures involontaires. Seul Edmond Hervé fut condamné, mais dispensé de peine.

Là encore, dans l’affaire du sang contaminé, Luc Montagnier, visionnaire, avait questionné puis alerté. Il s’interroge dans Le Nouvel Observateur, le 8 septembre 1985 : « Quelle est la signification exacte de cette "positivité" ? Le virus est-il encore présent malgré les anticorps ? À quoi servent ces prétendus anticorps — destinés en principe à protéger — si la maladie n’apparaît justement que quand ils sont là ? Le sujet positif est-il contagieux, transmetteur du virus ? »

Et au procès : « Il y a eu faute de la société, faute de l’État à leur égard (les hémophiles), par la sous-estimation du risque qu’on leur a fait encourir. C’est là qu’il y a scandale. »


Les variants du virus de la Covid-19

Quand un article de l’AFP débute ainsi : « Adulé par les anti-vaccins, mais discrédité par la communauté scientifique » on comprend la hargne des journalistes.

Le professeur accuse les vaccins anti-Covid-19 d'être à la fois responsables de l'apparition de variants, mais aussi d'avoir provoqué un rebond de la mortalité. « C'est très simple, les variants viennent des vaccinations ». « Les nouveaux variants sont la résultante des vaccinations, et vous voyez toujours dans les pays (même pour l’Inde c’est pareil), que la courbe des vaccinations et la courbe des morts se suivent ». Il n'est pas seul à soutenir cette thèse.

Voir aussi : Christian Vélot : "la vaccination généralisée est contre-productive"

Monsieur Jean-François Delfraissy lui-même, président du Conseil Scientifique, envisage que la vaccination puisse être source de variants dans le journal "The Lancet", tout en soutenant la vaccination de nos petits en France… C'est à pleurer.

Quand l’AFP cite Vincent Maréchal en écrivant « il faut voir ça comme une course dans laquelle des mutations ont été choisies au hasard, partent sur la ligne de départ et vont rencontrer toute une série d’obstacles. Vous voyez alors qui parvient à l'arrivée en parvenant à se faufiler entre les mailles de la barrière immunitaire créée par des anticorps naturels ou vaccinaux… », elle ne fait que confirmer, sans le savoir peut-être, ce que dit Luc Montagnier.

Peu après, l'agence de presse écrit que « Les chiffres officiels montrent par ailleurs que la vaccination anti-Covid a en réalité fait reculer le nombre de morts, contrairement à ce qu'affirme le Pr Montagnier. » Mais c'est faux. Chaque vaccination est suivie d’un pic de décès… La vaccination n’empêche ni la contamination, ni la transmission. C'est tout juste si elle protège contre les formes graves, seul argument qui restait aux firmes. Tout cela est de plus en plus remis en cause à l’étranger.


Scientifique et visionnaire jusqu'à son dernier souffle

Son dernier message à propos de la Covid, qu'il a livré dans le cadre des manifestations contre le passe sanitaire en Italie, mi-janvier 2022, accueilli comme un héros à Milan :

« Ce n’est pas seulement le vaccin qui va la guérir, mais c’est la combinaison de traitements qui va éliminer cette maladie. Il y a eu une énorme erreur stratégique, quelque chose a été synthétisé et isolé. Contrairement à ce qui a été dit au début, ces vaccins ne protègent pas absolument, et cela vient lentement. C’est scientifiquement reconnu par tous aujourd’hui.

Je demande à tous mes collègues d’arrêter absolument de vacciner avec ce type de vaccin. Les médecins, aujourd’hui, sont parfaitement informés de ce que je dis, et donc ils doivent intervenir immédiatement, parce que l’avenir de l’humanité est en jeu. Beaucoup de pays ont abandonné les traitements, mais il n’y a pas que le vaccin, il y a des médicaments qui n’ont pas été utilisés et qui fonctionnent très bien, comme les antibiotiques.

Il dépend de vous, non-vaccinés, que demain vous sauviez l’humanité. Seuls les non-vaccinés pourront sauver les vaccinés. Des vaccinés qui, de toute façon, contacteront les centres médicaux pour être sauvés.

Il faut éviter d’écouter et d’accorder la parole à ceux qui n’ont pas le droit de le faire et laisser parler la science. Je le répète : ce sont les non-vaccinés qui pourront sauver l’humanité. Chaque citoyen est libre et doit aussi suivre les idées politiques, profitez des prochaines élections pour exprimer votre opinion.

Que dirais-je à un jeune d’aujourd’hui ? Vous devez absolument agir, chacun d’entre vous, et trouver la vérité cachée derrière les mensonges. Vive la liberté ! »

Il aura dénoncé tant de scandales scientifiques et médicaux. Il a été odieusement attaqué quand il a envisagé que ce virus pourrait être de construction humaine et que la vaccination risquait d’engendrer des cas de neurodégénérescences. Pourtant, jusqu'au bout, il semble avoir raison.

Ce qui n’empêche pas William Audureau, spécialiste des jeux vidéo au Monde, de continuer à discréditer le prix Nobel dans ses écrits, remettant systématiquement en cause ses thèses.

En France, la presse aux ordres tente de faire taire les chercheurs qui contredisent la parole des firmes, et ce sont toujours les mêmes signatures qui reviennent. Que ces journaleux ne tentent pas de tuer à nouveau notre décédé… La presse ne s'en relèverait pas… Quant à ce gouvernement… Finalement, n’est-ce pas le meilleur honneur que de ne pas en recevoir un véritable hommage ?


Le nombre impressionnant de prix et de distinctions de Luc Montagnier:

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