Baylet (PRG) annonce son soutien à Emmanuel Macron
Un ministre de plus pour Emmanuel Macron. Jean-Michel Baylet, ministre de l'Aménagement du territoire et ancien président du Parti radical de gauche (PRG), a annoncé qu'il soutenait le candidat d'En Marche ce mercredi 19 dans une interview accordée au Parisien.
C'est de façon assez tardive que le ministre a annoncé publiquement son soutien à un candidat parmi les favoris à la présidentielle. Il a justifié cette décision tardive par le fait qu'il est "membre du gouvernement". Après avoir repoussé l'échéance jusqu'à quelques jours avant le premier tour de l'élection qui aura lieu dimanche 23, Jean-Michel Baylet n'envisageait pas de rester neutre indéfiniment: "il me semble que, quand on a mon parcours politique, et face à une situation où la démocratie peut être en péril, il est de mon devoir, en mon âme et conscience, de prendre position."
A contre-courant de la majorité des membres du PRG, à commencer par sa présidente actuelle Sylvia Pinel, Jean-Michel Baylet ne s'est pas rangé derrière Benoît Hamon, candidat vainqueur de la primaire PS. L'ex-député de Tarn-et-Garonne a expliqué son choix: "Emmanuel Macron est le plus à même de tenir la ligne dans laquelle je me reconnais. Que ce soit sur le plan idéologique (...) ou sur le plan économique. Et aussi parce qu'il me semble le mieux placé pour battre des candidats que je ne souhaite pas voir accéder à l'Élysée". Il n'a cependant pas parler de fracture avec le PRG.
A la question d'une éventuelle négociation avec Emmanuel Macron, le ministre a répondu: "la politique ne se fait pas comme cela. Il ne s'agit pas d'une affaire de marchands de tapis, mais de la présidence de la République française. D'ailleurs, à l'heure où je vous parle, je ne l'ai pas encore averti de ma prise de position".
Jean-Michel Baylet emboîte ainsi le pas au secrétaire d'État aux Sports, Thierry Braillard qui dès le mois de mars a officialisé son soutien à Emmanuel Macron. Avant lui, l'ancien Premier ministre Manuel Valls , Jean-Yves Le Drian ministre de Défense et Barbara Pompili secrétaire d'Etat de la Biodiversité s'étaient également ralliés à lui.
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