Cambadélis se dit prêt à changer le nom du PS, Copé veut revoir LR "de fond en comble"
L'heure est au renouvellement. Invité ce lundi 22 sur France Inter, Jean-Christophe Cambadélis s'est exprimé sur l'avenir du Parti socialiste suite à la défaite de Benoît Hamon lors du premier tour de la présidentielle. "Le PS va se refonder, se restructurer, et je serai au milieu de ce travail. Il faut regarder l'évolution des courants progressistes en Europe: il y a peut-être une reformulation du progressisme à inventer", a-t-il déclaré précisant qu'un changement de nom n'était pas exclu. "Ce n'est pas impossible, on le décidera. Il faut avoir une continuité, mais le PS ne peut plus vivre comme la SFIO avec une verticalité", a-t-il ajouté.
Pourtant, le candidat à sa propre succession aux législatives (16e circonscription de Paris) avait fermé la porte à cette idée en 2014, année où Manuel Valls s'était dit favorable à un changement de nom. "Je reste sur la position de François Mitterrand. Socialiste est un beau nom qui a fait ses preuves, autant le garder", avait-il alors estimé.
Au micro de France Inter, le patron de PS a également expliqué qu'il n'était pas opposé à un déménagement du siège de la rue de Solférino, quartier dans lequel le parti s'est installé au début des années 1980. "Oui, à partir du moment où vous changez, on change tout", a-t-il déclaré.
En parallèle, Jean-François Copé semble lui aussi vouloir reprendre les choses à zéro. "Le parti Les Républicains a besoin d'être revu de fond en comble, du sol au plafond. De toute façon, au lendemain du 18 juin, quoi qu'il arrive, il faut tout réorganiser", a déclaré ce lundi le député-maire de Meaux sur France 2. L'objectif: "Faire que les voix différentes soient mieux entendues, faire qu'il n'y ait pas une seule ligne le doigt sur la couture du pantalon, pour ne pas que celui qui est chef, s'il doit y en avoir un, vire tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui. Nous avons tellement souffert de cela avec François Fillon et Nicolas Sarkozy, il faut ouvrir, changer, qu'il y ait des sensibilités, des tendances différentes".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.