Congrès du Parlement à Versailles : mode d'emploi

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Par AFP
Publié le 01 juillet 2017 - 13:22
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Emmanuel Macron à Bruxelles, le 23 juin 2017
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© EMMANUEL DUNAND / AFP/Archives
Le chef de l'Etat prendra la parole à 15H00.
© EMMANUEL DUNAND / AFP/Archives

Emmanuel Macron va s'exprimer dans le grand hémicycle de l'aile du Midi du Château de Versailles, devant les nouveaux députés et les sénateurs réunis en Congrès.

Introduit par le président du Congrès, qui n'est autre que le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, le chef de l'Etat prendra la parole à 15H00. Il sera entouré des membres du bureau de l'Assemblée (vice-présidents...).

Après son départ de la salle comme le prévoit la Constitution, le discours d'Emmanuel Macron sera suivi d'interventions des groupes politiques, dans l'ordre de leur importance numérique (République en marche de l'Assemblée, LR du Sénat etc). Chaque orateur aura 10 minutes de temps de parole et il n'y aura pas de vote.

Installés par ordre alphabétique, comme il est d'usage, tous les parlementaires - au total 577 députés et 347 sénateurs, un siège étant vacant à la chambre haute - ne seront cependant pas présents.

Les 17 députés du groupe La France insoumise, les quelque 30 parlementaires communistes ainsi que la sénatrice écologiste Esther Benbassa ont prévu de boycotter ce rendez-vous à la veille du discours de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe devant l'Assemblée. Les UDI Jean-Christophe Lagarde et Philippe Vigier, ainsi que le socialiste Régis Juanico ont aussi décidé de ne pas s'y rendre.

L'aile du Midi est mise à disposition du Parlement, à sa demande, par le château. Construite en 1682 pour loger enfants royaux et princes de sang, elle fut transformée en 1875 pour abriter le Parlement. La salle, gigantesque hémicycle aux sièges rouge foncé, accueillait alors les députés qui y tinrent séance jusqu'en 1879, avant de revenir à Paris, au Palais Bourbon.

Depuis l'élection des présidents au suffrage universel, établie en 1962, la salle accueille la réunion des députés et sénateurs en Congrès pour adopter les projets de révision constitutionnelle ou pour des séances exceptionnelles.

Avant Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy en 2009 et François Hollande en 2015 avaient déjà usé de cette possibilité d'un discours offerte au chef de l'Etat depuis 2008 par la Constitution.

L'organisation d'un Congrès est à la fois lourde et coûteuse. Celui du 21 juillet 2008, pour la révision de la Constitution, avait coûté 231.571 euros pour un après-midi, selon les services de l'Assemblée.

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