Edouard Philippe s'en prend à Jean-Luc Mélenchon et à sa "fascination vénézuélienne"
Edouard Philippe a visiblement peu goûté l'appel à contrer le "coup d'Etat social" lancé par Jean-Luc Mélenchon dimanche 27 lors de son discours de clôture des Journées d'été de la France insoumise à Marseille. Ce dernier avait ainsi appelé, "le peuple" au "combat" et à "déferler" à Paris le 23 septembre contre le "coup d'État social" que serait la réforme du droit du travail préparée par l'exécutif.
En guise riposte, le Premier ministre a renvoyé le chef de file des Insoumis à sa "fascination vénézuélienne". "Je peux comprendre le romantisme échevelé, je peux comprendre la fascination vénézuélienne mais je veux dire aux Français que ce que nous préparons, c'est une transformation discutée, pensée et nécessaire pour le développement de l'économie française", a ainsi lancé le locataire de Matignon ce lundi 28.
Accusé depuis des semaines de garder le silence sur la situation au Venezuela, où la crise entre le gouvernement chaviste et l’opposition prend des formes toujours plus violentes (on compte quelque 140 morts), Jean-Luc Mélenchon a jugé samedi 26 que "quelques erreurs que fassent nos amis, ne perdons pas de vue que le principal responsable du mal, du désordre et des tentatives de guerre civile, c’est l’impérialisme américain". Et de réclamer à propos de l'ensemble des pays d'Amérique latine, "le respect à l'égard de ceux qui vivent à proximité d'un empire agressif (...), violent".
Jeudi 31, le gouvernement rendra publiques les cinq ordonnances de modification du code du travail, qui seront examinées en Conseil des ministres le 22 septembre puis signées par le président pour publication au Journal officiel et donc application. Il présentera ensuite une "nouvelle politique pour l'emploi", censée donner la priorité "à la formation plutôt qu'aux empois aidés", suivie de la réforme de l'assurance chômage, avant de lancer en 2018 la réforme des retraites.
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