Elections législatives 2017 - Pour qui voter à ce scrutin ?
Aux élections législatives, compte tenu du nombre élevé de candidatures par circonscription (14 en moyenne), le choix du candidat pour lequel les électeurs doivent se prononcer lors des élections législatives peut s'avérer compliqué.
En effet, le député est à la fois un élu national et un élu local et de nombreux candidats sont de parfaits inconnus pour les électeurs.
Les supporters de La République en Marche auront à cœur de donner à Emmanuel Macron une large majorité à l'Assemblée nationale pour qu'il puisse mener les réformes promises dans son programme dont celle du code du travail. Au Front national, on tentera de confirmer le bon score de la présidentielle grâce aux votes des déçus de la mondialisation et se présenter comme "la première forme d'opposition". Une stratégie partagée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Les Républicains ambitionnent d'imposer un gouvernement de coalition au président centriste. Mais le ralliement de plusieurs responsables au camp Macron et la stratégie du nouveau président qui a nommé un premier ministre de droite à la tête de son gouvernement, sèment le doute et la division.
Après un score historiquement bas à la présidentielle (6,3%), les socialistes, au pouvoir pendant le quinquennat du président Hollande jouent leur survie et vont tenter de juguler une défaite annoncée.
Un peu plus de 47 millions de Français sont appelés aux urnes ces dimanches 11 et 18 juin dans les 577 circonscriptions de métropole, d'outre-mer et de l'étranger pour départager les 7.882 candidats à un siège à l'Assemblée nationale. Un nombre sensiblement supérieur à celui des législatives de 2012 auxquelles 6.603 aspirants députés étaient en lice.
Les sondages prédisent une majorité plus que confortable pour Emmanuel Macron, qui aurait ainsi les mains libres pour mener sa politique. Le nouveau président pourrait voir près -voire plus- de 400 députés étiquetés à ses couleurs entrer au Palais Bourbon. Un raz-de-marée presque sans équivalent sous la Ve République, comparable au plébiscite en faveur du général De Gaulle en juin 1968. Les perdants annoncés, du PS à LR en passant par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, misent toutefois sur un sursaut de leurs électorats respectifs, voire sur une abstention record qui pourrait rebattre les cartes.
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