Législatives 2017 - Mélenchon réclame "une trêve médiatique dans les injures", s'estimant victime d'un "bashing"
De polémiques en polémiques, Jean-Luc Mélenchon construit sa campagne pour les élections législatives qui se dérouleront les 11 et 18 juin prochains. Sa dernière confrontation par déclaration interposée l'oppose à Bernard Cazeneuve, l'accusant non seulement d'être responsable de la mort de Rémi Fraisse, mais de s'être "occupé de son assassinat", mercredi 24.
En réaction, l'ancien Premier ministre a porté plainte pour diffamation mais a aussi assuré qu'il la retirerait si son adversaire lui présentait "des excuses".
Ce mardi 30, le chef de file de la France insoumise a tenu une conférence de presse dans le cadre de sa campagne pour les législatives. L'occasion pour lui de faire un point sur les accusations dont il s'estime victime de la part de ses adversaires politiques. "Le Mélenchon-bashing recommence. Il vient à la fois de nos adversaires politiques et de la part de certains médiacrates", a-t-il expliqué en préambule. Ces mêmes qui réalisent d'"émouvantes scènes d'adulation médiatique" face au "Petit Prince" Macron.
Et d'ajouter: "Je demande une trêve médiatique dans l'injure. Je demande qu'on puisse parler du fond politique dans cette campagne". L'ancien sénateur est également revenu sur son opposition avec Bernard Cazeneuve. Il a expliqué qu'il s'était "senti piqué" par les reproches de ce dernier sur son attitude face à Marine Le Pen lors du second tour pour justifier sa charge. "Bernard Cazeneuve considère qu'avoir dit +pas une voix pour le Front national+ n'était pas une expression claire. Elle l'est pourtant", a-t-il asséné.
Sur le fond, le candidat de la France insoumise à l'élection présidentielle a tenu à parler de l'augmentation de la CGS envisagée par Emmanuel Macron: "L'augmentation de la CSG, c'est 20 milliards d'euros pris dans les poches des Français. Plus que l'augmentation de la TVA de M. Fillon".
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