Législatives 2017 - Second tour : pourquoi vous ne verrez plus de sondages ce week-end
La règle est immuable, parfois critiquée, mais elle est rigoureusement respectée. Depuis le début de cette journée du samedi 17, et son début précis à minuit, plus aucun sondage ne sera publié ni pas les instituts ni par les médias. En cause, la loi électorale qui considère que la campagne officielle doit se terminer le vendredi précédant le vote qui a lieu le dimanche, à minuit précisément. Ces législatives ne font pas exception.
Les sondages d’opinion en rapport direct (donnant des intentions de vote) ou indirect (évoquant des thèmes de la campagne électorale) avec des élections générales ou un référendum ne peuvent plus être publiés, diffusés ou commentés la veille et le jour de chaque tour de scrutin depuis une loi datée de 1977.
Chose méconnue, si la loi vise bien évidemment la sphère médiatique, elle s'applique à tout le monde, y compris au simple particulier. Il n'est par exemple pas autorisé de relayer un nouveau sondage sur son compte Twitter. Cette interdiction prendra fin dimanche 18 au soir à la fermeture effective du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain. Toute infraction est passible d'une amende de 75.000 euros.
Un peu plus de 47 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour le second tour des élections législatives de ce dimanche 18. Après le raz-de-marée réalisé par les troupes d'Emmanuel Macron au premier tour, peu de suspens. Hormis peut-être sur l'ampleur de la majorité dont bénéficiera LREM à l'annonce du résultat final. Certains sondages lui promettent ainsi jusqu'à 470 députés, ce qui serait à la fois un record en valeur absolue autant qu'en pourcentage du nombre de sièges dans l'Hémicycle. Pour autant les scores des autres partis, bien que réduits à la portion congrue au Palais Bourbon, sera également intéressant. LR semble en pôle position pour incarner le premier parti d'opposition, mais avec finalement peu d'avance sur ses rivaux.
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