Les Républicains : Laurent Wauquiez fait sa rentrée politique en attendant l'annonce de sa candidature pour la présidence
Il est dans les starting-blocks. Comme Nicolas Sarkozy en son temps (soit en août 2016), Laurent Wauquiez a choisi la ville de Châteaurenard dans les Bouches-du-Rhône pour faire sa rentrée politique ce mercredi 30 août. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes y tiendra un meeting dans le but de chauffer à blanc ses fidèles avant l'apothéose dimanche 3 septembre.
En effet, l'ancien ministre de Nicolas Sakorzy se rendra au mont Mézenc entre la Haute-Loire et l'Ardèche afin de se livrer à sa traditionnelle ascension du massif volcanique. Et annoncer sa candidature à la présidence des Républicains en décembre prochain, on l'imagine au sommet.
Avant lui, Daniel Fasquelle (député du Pas-de-Calais), Florence Portelli (porte-parole de François Fillon lors de la présidentielle) et Laurence Sailliet (membre du bureau politique) ont également annoncé leur candidature. Néanmoins, la victoire semble tendre les bras à Laurent Wauquiez, d'autant que le corps électoral, qui n'a pas bougé depuis les défaites du printemps (seule "une dizaine de cartes" ont été renvoyées au siège, selon LR), s'est constitué sous la présidence Sarkozy du parti. Les sarkozystes Brice Hortefeux, Georges Fenech, Guillaume Larrivé ou Éric Ciotti lui ont déjà apporté leur soutien.
Toutefois, des voix discordantes s'élèvent au sein du parti pour s'opposer à la victoire annoncée de Wauquiez. Entre Gérald Darmanin qui préfère quitter le parti s'il doit choisir "entre Laurent Wauquiez et Daniel Fasquelle" et Valérie Pécresse qui estime que l’avenir de la droite "ça ne peut pas être la ligne Macron ni la ligne Buisson", les oppositions ne manquent pas. Dans le même temps, juppéistes et "constructifs" (députés LR et UDI favorables à un soutien ponctuel au gouvernement) réfléchissent ainsi à une alternative à la mainmise de l'ancien député de la Haute-Loire sur Les Républicains.
Conscient du risque d'éclatement de la droite traditionnelle, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a plusieurs fois promis qu'il ne ferait "pas d'alliance" avec le FN, avait affirmé, en juillet, que le prochain président de LR devrait "veiller" à l'expression des sensibilités de droite.
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