Limoges : ils déposent leur candidature trop tard, UMP et UDI perdent les cantons sans vote
Peut-être ont-ils voulu rendre hommage, avec un peu d'avance, à la journée mondiale de la procrastination de ce mercredi. A Limoges, dans la Haute-Vienne, deux binômes ont raté l'heure limite (mardi 24 à 16h) de dépôt de leur candidature pour le second tour des départementales pour lequel ils étaient qualifiés. Les deux binômes sont donc éliminés, raconte le journal local Le Populaire.
Si l'un est un vrai tête en l'air, le second est surtout un malchanceux. Christine Suberbielle, qui devait faire la démarche au nom du binôme UMP (avec Mamadou Touré) a ainsi été victime d'un accident, a priori sans gravité. Un motif en tout cas beaucoup plus acceptable que celui de leurs homologues UDI Jean-Marie Lagedamont et Laurence Jayat, qui pensaient tout simplement qu'il leur restait encore du temps pour déposer leur candidature…
Leurs adversaires, le binôme PS Arnaud Boulesteix – Isabelle Briquet, dans le canton de Limoges-5, et celui Union de la gauche Gulsen Yilidrim – Gilles Begout dans le canton de Limoges-9 sont ainsi élus sans avoir eu à "combattre" au second tour. A noter toutefois que les deux binômes étaient arrivés en tête au premier tour avec, respectivement 35.96% et 44.74% des suffrages et distançaient leurs adversaires UMP et UDI d'au moins 12 points.
Quoi qu'il en soit, la mésaventure des candidats UMP et UDI passe très mal en haut lieu. "Deux événements malheureux et indépendants nous privent du deuxième tour sur Limoges ISLE et Limoges le Palais", a ainsi déploré le maire UMP de Limoges Emile-Roger Lombertie sur son compte Twitter.
Pour autant, le second tour aura bien lieu. Mais seuls les bulletins des binômes de gauche seront disponibles, ce qui, même si les électeurs risquent de bouder les urnes, annonce un score "à la soviétique" pour les derniers candidats en lice.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.