Mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron pendu, brûlé et frappé : les élus LREM choqués (photos+vidéo)
"Un scandale" pour François de Rugy, "dangereux et inquiétant" pour Anne-Laurence Petel… la manifestation contre le gouvernement qui s'est déroulée samedi 7 à Nantes n'est pas passée inaperçue.
Mais ce n'est pas les protestations des militants qui ont choqué les élus LREM. Les manifestants, plutôt ancrés à gauche, contestaient la réforme de l'université ou encore celle de la SNCF.
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Mais le cortège a été marqué par la simulation de la mise à mort d'Emmanuel Macron. Un mannequin à son effigie a été pendu et frappé avant d'être brûlé. Et c'est bien cela qui a choqué les sympathisants et élus LREM.
Après les simulations de mise à mort à l'université de #Nantes, les manifestants mettent en scène la pendaison d'@EmmanuelMacron. Escalade de la haine et de la violence. pic.twitter.com/JogfvXESzf
— Nantes Libre (@NantesLibre) 7 avril 2018
De son côté, le porte-parole du syndicat Solidaires à soutenu la mise en scène macabre: "nous sommes solidaires des jeunes qui ont pris l'initiative de brûler cette effigie. Il est plus que jamais nécessaire non seulement de le faire vaciller sur son piédestal et y compris de lui faire rendre gorge".
Dimanche 9 François de Rugy a réagi sur LCI: "imaginez s'il y avait une manifestation organisée par des comités d'usagers de la SNCF en colère contre les grèves et qui mettraient Philippe Martinez (secrétaire général de la CGT) étranglé avec une corde au cou, l'ensemble des forces de gauche demanderaient unanimement une condamnation. Elles sont où, les condamnations contre ces appels à la violence?".
Le porte-parole du syndicat Solidaires à propos du mannequin @EmmanuelMacron pendu : « Nous pensons effectivement qu'il est plus que jamais nécessaire de lui faire rendre gorge ». Sans commentaire ! #Nantes #Manif pic.twitter.com/WGaGzwkDh3
— Nantes Libre (@NantesLibre) 7 avril 2018
La députée des Bouches-du-Rhône Anne-Laure Petel a aussi durement réagi à cette pendaison. "Il y a le militantisme et il y a la violence. Certains ont choisi la 2e option, transformant la revendication syndicale en appel au meurtre... Dangereux et inquiétant. Qui sont ces gens qui prétendent défendre des droits?", a-t-elle écrit sur Twitter.
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