NKM accuse une partie de la droite parisienne de "maladie sénile"

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Par AFP
Publié le 24 mai 2017 - 16:58
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Nathalie Kosciusko-Morizet, à Paris le 5 mai 2017
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© PHILIPPE LOPEZ / AFP/Archives
Nathalie Kosciusko-Morizet, à Paris le 5 mai 2017.
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Nathalie Kosciusko-Morizet, confrontée à deux autres candidats de droite dans sa circonscription, estime que "la division et les dissidences sont la maladie sénile d’une partie des cadres de la droite parisienne", dans un entretien au Figaro publié mercredi.

Candidate dans la 2e circonscription de Paris, cédée par François Fillon, NKM a vu surgir la candidature de Jean-Pierre Lecoq mais aussi celle d'Henri Guaino, dans une circonscription considérée comme imperdable pour la droite.

"La division et les dissidences sont la maladie sénile d’une partie des cadres de la droite parisienne. Elles nous font hélas perdre depuis 15 ans", estime l'ex-candidate à la primaire et à la mairie de Paris.

Outre MM. Lecoq et Guaino, NKM devra affronter le 11 juin 22 autres candidats, dont celui de La République en marche, Gilles Le Gendre.

"Emmanuel Macron n’était pas mon candidat mais pour la France je préfère qu'il réussisse", a-t-elle estimé auprès du Figaro.

"Il y a au sein de la droite et du centre deux positions: la première est celle d'un +tout ou rien+ qui rêve de revanche. Pour moi l'obstruction systématique nous fait perdre en crédibilité. Je soutiendrai les réformes indispensables d'où qu'elles viennent", a-t-elle assuré.

"On peut être de droite et du centre et s’inscrire aussi dans une démarche constructive à l’égard du gouvernement", a-t-elle dit.

Interrogé sur le fait de savoir si elle pouvait voter la confiance au gouvernement d’Édouard Philippe, elle a répondu: "Sur quel programme? Je ne vais pas aujourd'hui donner un blanc-seing au gouvernement. Mais je crois que nous pourrons travailler ensemble sur des mesures précises qui devront être définies", a-t-elle dit.

S'agissant d'un portefeuille ministériel la concernant, elle a redit: "Je n’ai rien demandé et on ne m’a rien proposé."

"Il semble que mon nom ait circulé pour le ministère de la Défense. Peut-être est-ce parce que le bruit courait déjà à ce moment-là que ce portefeuille reviendrait à une femme? Certains généraux m'avaient même appelée pour me féliciter!" a-t-elle raconté.

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