Pénibilité : Macron favorable à une mise en place par branche
Emmanuel Macron a redit jeudi sa volonté de "suspendre" le compte pénibilité, qui doit, selon lui, être "adapté" par branche, soulignant également qu'il n'aimait pas ce mot qui renvoyait à une notion "doloriste" du travail.
"Oui, je suis favorable à la philosophie du compte pénibilité, je prends acte du fait qu'il y a plusieurs critères qui ne sont pas applicables en l'état (...) et donc je suis favorable pour qu'on puisse le suspendre", a dit le candidat d'En marche!, lors d'un événement organisé par la CFDT autour du travail.
"Je veux une vraie concertation et une vraie négociation par branche pour le mettre en œuvre de manière adaptée par branche", a-t-il ajouté.
Il a également dit vouloir intégrer ce critère dans son système de retraite universel.
"Si je pensais qu'il n'y a pas de pénibilité au travail, je proposerais de le supprimer", a-t-il ajouté.
M. Macron a également dit qu'il "n'aime pas le mot pénibilité": "Je pense qu'il faut qu'on trouve un mot qui est plus adapté et qui soit moins négatif." Pour lui, ce vocable renvoie à une idée "doloriste dans le rapport au travail qui n'est pas bon".
Le compte personnel de prévention de la pénibilité permet aux salariés du privé exposés à au moins un facteur de pénibilité, parmi dix prévus par la loi, de cumuler des points afin de partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel.
Le patronat est opposé au compte pénibilité, dénonçant sa complexité.
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