Philippe Martinez demande au Medef de valider l'accord avec les intermittents
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a enjoint ce jeudi 28 le Medef d'avaliser l'accord sur le régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle, trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi par les syndicats et employeurs du secteur.
"Ils doivent valider", a déclaré sur LCI M. Martinez interrogé sur la position que pourrait adopter le Medef lors des négociations en cours des partenaires sociaux sur la nouvelle convention d'assurance chômage.
Le patron de la CGT a estimé qu'il s'agissait "plutôt d'un bon accord", mais a aussi souligné qu'il devait être approuvé par "les syndiqués, les salariés concernés". Il a "salué la négociation qui s'est faite suite à des mobilisations".
"C'est important de le montrer: quand les salariés se mobilisent, on peut obtenir des choses et c'est un peu dans l'actualité, le message qu'il faut passer aujourd'hui à l'ensemble des salariés, puisque c'est une journée de mobilisation", contre le projet de loi travail, a-t-il déclaré.
Parmi les principaux points actés dans cet accord figurent, selon la CGT, l'ouverture des droits à l'indemnisation aussi bien pour les artistes que pour les techniciens, à partir de 507 heures travaillées sur 12 mois. L'accord prévoit aussi un retour à une date anniversaire pour le calcul des droits des intermittents, un système plus avantageux que l'actuel dispositif "glissant", instauré en 2003. Sont aussi prévus "la neutralisation des baisses d'indemnisation après un congé maternité" ou encore "un début de prise en compte des arrêts maladie concernant les affections de longue durée". "Les employeurs ont dû concéder une augmentation de la cotisation patronale de 1% et la fin des abattement pour frais professionnels", indique la CGT Spectacle.
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