Présidentielle 2017 : Manuel Valls veut raviver l'espoir d'une gauche au second tour
Le candidat à la primaire organisée par le parti socialiste Manuel Valls affirme que sa candidature est "une révolte", face à une défaite annoncée de la gauche à l'élection présidentielle de 2017, dans un entretien au Parisien Dimanche.
"Je veux la réussite de cette primaire. Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche à la présidentielle", assène l'ancien Premier ministre. "La gauche peut se réveiller, retrouver l'espoir. La gauche est challengeur dans cette élection. Mais, moi, je crois que nous pouvons gagner", poursuit le candidat à l'élection présidentielle de 2017.
Et pour Manuel Valls : "avec une extrême droite aux portes du pouvoir, et le programme particulièrement dur de François Fillon, qui incarne une droite rétrécie et rabougrie", sa "responsabilité est de créer l'unité".
Concernant le nombre important de candidats à la primaire PS : "la gauche, c'est le débat", dit-il avant de prévenir que "les candidats qui ne participeraient pas à la primaire doivent prendre conscience du risque qu'ils feraient courir à la gauche d'être éliminée".
Manuel Valls explique ensuite qu'il n'est pas "né avec l'idée" qu'il serait "président de la République". "J'aime mon pays par-dessus tout. Mon expérience d'élu local comme maire d'Evry est irremplaçable. Elle vaut toutes les écoles, les grandes écoles. J'ai exercé le pouvoir depuis 2012, dans un contexte marqué par le terrorisme. Je suis prêt", affirme l'ancien chef du gouvernement.
Enfin, à la question "avez-vous contribué à empêcher François Hollande d'être candidat?", l'ancien Premier ministre répond : "ça suffit avec cette thèse! Laisser penser que François Hollande se serait fait imposer ce choix est insensé".
"Il faut le respecter et ne pas l'instrumentaliser. Ma relation avec lui est faite de respect, d'affection, nous avons tant partagé notamment au moment des attentats. Cela crée des liens à tout jamais" et n'en "doutez pas un instant qu'il s'engagera le temps venu", conclut Manuel Valls.
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