Présidentielles 2017 : Jean-Luc Mélenchon tacle la candidature d'Arnaud Montebourg
A quelques jours de sa rentrée politique lors d'un "pique-nique" organisé à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a accordé un entretien au Monde, publié mercredi 24 sur le site du quotidien. Candidat à l'élection présidentielle, il est persuadé que 2017 "sera une élection sans précédent car la société s'est profondément décomposée au cours des derniers quinquennats. Ses principaux repères politiques sont dissous".
Confiant, Jean-Luc Mélenchon affirme que les candidatures de plusieurs personnalités de gauche, comme Arnaud Montebourg et Benoit Hamon, ne lui font pas peur: "Quand surgissent les candidatures d'Hamon, Montebourg, Duflot, Lienemann et Filoche, cela élargit l'espace pour d'autres thèmes. La première chose que ces candidatures disent, c'est que Hollande a échoué". Il n'hésite pas à remettre une couche, déclarant que "Les mots de Montebourg ont été très durs. Quand vous en avez trois sur quatre qui parlent, comme moi, de VIème République, de sortir des traités européens, de transition écologique, ça améliore la crédibilité et l'écoule de mon programme. Ils travaillent pour moi".
Balayant la candidature de son ancien camarade du Parti socialiste, il explique que "Si Montebourg s'inscrit dans la primaire socialiste, il retourne sur le papier tue-mouches. En dehors, il explose le PS, affaiblit Hollande et le centre droit. J'y gagne dans tous les cas". Quant à la candidature de Nicolas Sarkozy, il la juge sans surprise mais espère que les thématiques chères à l'ancien président ne monopoliseront pas le débat.
Jean-Luc Mélenchon veut aussi s'attaquer à l'Union européenne, promettant "un référendum" sur les traités européens: "Le choix du prochain président est un choix sur l'Europe", affirme-t-il. L'eurodéputé avait salué le vote positif sur le Brexit en juin dernier, y voyant "une occasion extraordinaire pour la France de revenir sur le devant de la scène et de proposer de toutes autres méthodes".
Jean-Luc Mélenchon se présente sous la bannière du mouvement qu'il a créé, La France insoumise.
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