"Putain il est chiant lui", François de Rugy se lâche à l'Assemblée (vidéos)
Alors que les députés étaient réunis mardi 11 à l'Assemblée nationale pour une session extraordinaire afin de débattre sur le projet de loi d'habilitation à réformer le code du travail, François de Rugis, président de l'hémicycle, s'est fait remarquer. Du haut de son perchoir, il était chargé d'animer le débat et de donner la parole aux députés.
A un moment, l'écologiste a invité le député communiste Jean-Paul Dufrègne à parler. C'est alors que le président a lâché un "putain il est chiant lui" en chuchotant. Inaudible dans l'Assemblée, la phrase a été particulièrement bien entendue par les téléspectateurs: les micros devant François de Rugy étaient en effet allumés.
Et soudain, François #DeRugy laisse échapper «Putain il est chiant lui» avant l'intervention d'un député communiste #DirectAN #LoiTravailXXL pic.twitter.com/9rSHDndyuL
— Politis (@Politis_fr) 11 juillet 2017
Cependant, le proche d'Emmanuel Macron a vite tenu à s'expliquer, comme le révèle Le Lab d'Europe 1. Deux heures plus tard, la petite phrase était arrivée aux oreilles des députés grâce aux réseaux sociaux et Sébastien Jumel, député PCF, a tenu à prendre le micro.
"Je voulais simplement faire un rappel au règlement pour dire que, quelles que soient les interventions des parlementaires, qu'ils soient dans la ligne du gouvernement ou non, le président de l'Assemblée est filmé, considérant qu'un camarade député est +chiant+ lorsqu'il parle", a-t-il déclaré, entre autre.
Une prise de parole sur laquelle François de Rugy a rebondi directement. "Je tiens à vous dire avec la plus grande solennité que ça ne s'adressait aucunement à un député ni de votre groupe, ni d'un autre groupe (...). En effet, je pensais que mon micro était coupé et je réagissais à un message que j'avais reçu par SMS", s'est excusé le président de l'Assemblée en souhaitant que les réseaux sociaux se calment, ce dont il doutait "quelque peu".
François de Rugy s'était déjà fait remarquer le mercredi 5 au sein de l'Assemblée. Lors des questions au gouvernement, il avait été très strict au niveau du temps de parole des ministres qui ne devait pas dépasser deux minutes. La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, avait donc été très sèchement coupée dans son intervention par le président de l'hémicycle, tout comme d'autres ministres ou députés.
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