Valérie Pécresse : "Madame Taubira est le symbole d'un pays où tout fout le camp"

Valérie Pécresse était ce jeudi matin l'invitée de France Info. La présidente du conseil régional d'Ile-de-France est revenue sur le terrorisme, le dépistage du cannabis dans les collèges, Christiane Taubira et le gouvernement Valls et le plan d'urgence pour l'emploi.

Agressions antisémites à Marseille: la communauté juive doit-elle se cacher?

"Il n'est pas acceptable que dans notre République des Français juifs soient obligés de se cacher".

"Nous ne devons pas baisser la tête face au terrorisme".

"Chaque Français doit pouvoir se déplacer librement et dans le respect de la République afficher ses convictions religieuses".

 

La réponse publique n'est pas au niveau?

"Nous allons devoir déployer un bouclier de sécurité renforcé".

"Je plaide pour que les régions jouent plus de rôle".

"Je ferai voter un droit de tirage pour les communes, les salles de spectacles, les lycées..."

"L'Ile-de-France a une convention avec le ministère de l'intérieur et peut participer au financement d'un certains nombre d'audits de sécurité".

"Nous avons la responsabilité des transports".

"J'ai demandé à Manuel Valls de réfléchir à une police régionale des transports".  

"Sur les réseaux de bus on se sent vraiment en insécurité (...), on ne peut pas avoir une telle insécurité".

 

Le dépistage du cannabis

"On ne peut pas dire qu'on lutte contre le décrochage scolaire et ne pas voir le lien avec l'addiction".

"Un premier outil peut être un test de dépistage qui permettrait de faire un état des lieux".  

"C'est marqué que c'est à la demande des conseils d'administration des lycées".

"C'est un cadre légal cadré par SOS drogue info service".  

"Les résultats ne seraient donnés qu'à l'élève. S'il est mineur, à ses parents".  

"Si l'élève refuse de se soumettre, il est considéré comme positif".

"L'important c'est la lutte contre les dealers".  

"De mettre devant les lycées une bulle de sécurité".  

 

La déchéance de nationalité

"Je souhaiterais que l'on redonne du prix à la nationalité française, ce n'est pas un droit mais un privilège".  

"Je souhaiterais que quand on mène un combat contre la France, il faut une peine qui soit la même pour les binationaux et ceux qui sont seulement Français".

"En même temps on ne peut pas créer des milliers d'apatrides".

"Il faudrait donc des sanctions très lourdes".

"Je souhaiterais qu'on soit sanctionné de la même manière".

 

Christiane Taubira

"Je suis Chevènementiste à fond sur la solidarité gouvernementale".

"Quand on est ministre, on est dans une équipe: on ferme sa gueule ou on démissionne".

"Le fait que Madame Taubira prenne en permanence ses distances (...) cela me dérange. Comment voulez vous dire à un lycéen+ il faut écouter son enseignant+ mais la garde des Sceaux peut faire ce qu'elle veut?"

"Madame Taubira est le symbole d'un pays où tout fout le camp".

 

Le plan d'urgence pour l'emploi

"D'abord sans les régions, les annonces du gouvernement seront lettre morte. Le président de la République promet des choses qui ne dépendent pas de lui mais des régions".

"Moi je suis prête à faire bien d'avantage mais j'y mets des conditions. La première c'est le financement du Pass Navigo à tarif unique. Il manque 300 millions d'euros dans les caisses, si je ne les ai pas je vais être obligé de supprimer des crédits".

"J'en ai parlé à Manuel Valls qui m'a dit qu'il était très ouvert".

"Il y a 75% de réduction pour les étrangers en situation irrégulière et leur famille en Ile-de-France,  c'est injuste".

 

 

Vous allez porter plainte contre Claude Bartolone sur ses propos sur la race blanche?

"Quand l'honneur de quelqu'un est en jeu on ne peut pas tergiverser ni baisser la tête et laisser tomber".

"Cela n'était pas un dérapage mais une stratégie politique qui consiste à dire que la droite est raciste".

"Prendre le risque de communautariser les choses".

"J'ai une petite fille de douze ans, elle a lu sur Internet que sa mère était raciste".

"La politique n'excuse pas tout".  

"Sur cette question, la plainte sera maintenue".

 

 

Le retour de Jean-François Copé

"Je vais vous dire: on est aujourd'hui en manque de solution pour la France donc tous ceux qui apportent de l'énergie, des solutions, je suis favorable".

"Moi je ne suis pas en manque de solution pour l'Ile-de-France".