Valls continue de "défendre le bilan" du quinquennat de Hollande
Manuel Valls s'est engagé ce vendredi 2 à Nancy à "défendre le bilan" du quinquennat au lendemain du renoncement de François Hollande à un deuxième mandat, qui ouvre la voie à une probable candidature du Premier ministre à la primaire de la gauche.
"Nous devons défendre le bilan, nous devons défendre cette action, et je le ferai, comme je le fais inlassablement dans les fonctions qui ont été les miennes depuis 2012", a déclaré M. Valls, en rendant un nouvel hommage au choix "mûrement, longuement réfléchi" du président Hollande, un choix "qui force le respect par sa dignité". "L'histoire remettra bien sûr en perspective ces cinq années d'action", a-t-il dit.
S'il s'est permis cette petite allusion à ses ambitions présidentielles, le Premier ministre n'a pas été plus loin concernant sa décision attendue de se présenter, et encore moins son intention de rester ou non à Matignon. Le Premier ministre, qui avait déjà salué jeudi soir le "choix d'homme d'Etat" de François Hollande, a tenu au début d'un discours consacré au handicap à ajouter un hommage à la décision du président.
"Avec ses mots et avec émotion, une émotion qui est aussi la nôtre, la mienne, avec beaucoup de vérité, le chef de l'Etat a expliqué à nos compatriotes son choix, mûrement, longuement réfléchi, personne ne peut en douter", a-t-il dit dans un discours prononcé au conseil général de Meurthe-et-Moselle.
Accusé par des proches du président d'avoir précipité l'abandon de François Hollande en menaçant le week-end dernier de se présenter contre lui, le Premier ministre doit désormais s'efforcer de rassembler un camp explosé. Il a salué "un choix qui n'est pas facile, un choix qui force le respect par sa dignité".
"François Hollande a toujours eu à cœur de s'engager, avec courage, les épreuves ont été nombreuses, pour le pays, pour les Français, j'étais à ses côtés", a-t-il affirmé. "Il s'est engagé avec courage et toujours avec conviction pour la France, et il a toujours privilégié l'intérêt général".
"Je veux dire aux Français, à tous les Français, que la décision du président de la République est celle d'un homme d'Etat, et je veux dire aussi au président, il le sait, à titre personnel, mon respect et toute mon affection", a répété M. Valls.
Il a aussi dit sa "fierté d'avoir été son ministre de l'Intérieur et d'être son Premier ministre".
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