Israël : deux adolescents palestiniens tués dans des affrontements
Regain de tension dans les territoires palestiniens, où deux adolescents de 14 et 17 ans ont été tués dans des affrontements avec l'armée israélienne, après des manifestations protestant contre la mort d'un bébé palestinien brûlé dans l'incendie criminel de sa maison. Laith Khaldi, un jeune Palestinien de 14 ans, a perdu la vie dans les affrontements qui ont éclaté en Cisjordanie contre l'armée israélienne vendredi 31 juillet. Le jeune garçon a été touché à la poitrine et a succombé à ses blessures tôt ce samedi matin. Une porte-parole de l'armée israélienne a expliqué qu'"un suspect palestinien avait lancé un cocktail Molotov en direction d'un poste militaire à Bir Zeit (près du point de contrôle d'Atara) et que les soldats avaient riposté en tirant sur l'assaillant".
Plus tôt dans la journée, un adolescent de 17 ans avait également été tué et un autre blessé par des tirs israéliens dans la bande de Gaza, alors qu'ils s'approchaient de la frontière israélienne.
Ces affrontements qui ont éclaté en Cisjordanie font suite à la mort d'un bébé de 18 mois brûlé vif après que des présumés extrémistes israéliens ont incendié la maison de sa famille située à Doma, un village près de Naplouse. Ses parents et sont frère (âgé de 4 ans) sont grièvement blessés. La mère, âgée de 26 ans, a été brûlée au troisième degré sur 90% du corps.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé un "acte de terrorisme" et donné l'ordre "d'arrêter les meurtriers pour les traduire en justice". Un habitant de Doma peinait à exprimer son désarroi: "on ne sait plus quoi penser maintenant. Tout le monde ici est perdu. C'est un mélange entre une grande tristesse et une immense colère. C'est un étrange mélange... Ces colons sont des criminels. Ils ne font pas partie de l'espèce humaine, selon moi. Ce sont des animaux, pas des humains" .
Selon les premières informations, c'est vendredi 31 à l'aube que 4 hommes ont incendié la maison alors que ses occupants dormaient. Les auteurs présumés de cet incendie criminel ont inscrit la mention: "le prix à payer" sur l'un des mûrs, avant de s'enfuir.
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