Syrie : pour Bachar al-Assad, la "priorité de combattre les terroristes" exprimé par François Fillon "serait une très bonne chose"

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 09 janvier 2017 - 12:58
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Le président syrien Bachar al-Assad.
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"Il faut attendre de voir car nous n'avons pas de contacts" assure Bachar al-Assad.
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Bachar al-Assad, interviewé dimanche par des journalistes français, a fait part de sa réaction positive sur le programme de François Fillon concernant le conflit syrien. Il espère seulement que le candidat, s'il devient président, appliquera réellement son programme.

Le président syrien Bachar al-Assad a –à demi-mot- exprimé sa préférence pour la présidentielle française. Et sans surprise, il a annoncé sa relative appréciation de la position de François Fillon, le candidat de la droite. C’est ce qu’il a confirmé aux médias français qui l’ont interviewé en marge de sa rencontre avec trois parlementaires français qui se sont rendus à Damas: Thierry Mariani (LR), Nicolas Dhuicq (LR) et Jean Lassalle (ex-MoDem).

Le dirigeant syrien, interrogé sur la position affichée plutôt conciliante de François Fillon à son égard (à rebours de la majorité de la classe politique française) que "son discours sur les terroristes, sa priorité de combattre les terroristes et de ne pas s’immiscer dans les affaires des autres pays sont les bienvenus".

Mais Bachar al-Assad reste sur la défensive. "Il faut être prudent car nous avons appris dans cette région, au cours des dernières années, que de nombreux responsables disent une chose et font le contraire". "Je ne veux pas dire que M. Fillon fera la même chose, j'espère que non, mais il faut attendre de voir car nous n'avons pas de contacts. Mais, jusqu'à présent, ce qu'il dit, s'il le met en application, serait une très bonne chose" a-t-il d’ailleurs ajouté.

C’était la première fois que le président syrien s’exprimait depuis la reprise d’Alep par les forces du régime à la fin du mois de décembre. Il a d’ailleurs précisé avoir "la légitimité pour libérer n’importe quelle zone contrôlée par les terroristes, quel que soit leur nom".

Le conflit en Syrie, qui a débuté en 2011 avant de s’intensifier dès 2012, a provoqué la mort de plus de 300.000 personnes.  

 

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