Télétravail : un cadre sur quatre a des relations sexuelles pendant ses horaires de travail
Depuis qu’ils travaillent chez eux au moins deux jours par semaine, 24 % des cadres ont admis avoir déjà eu des relations sexuelles pendant leurs horaires de travail, révèle un sondage Ifop.
Pause coquine sur les heures de bureau
Le télétravail va-t-il booster la vie sexuelle des Français ? Alors que depuis le début de la pandémie, nombre de travailleurs restent chez eux plutôt que de se rendre au bureau, un baromètre sur la charge mentale professionnelle mené par Ifop pour l’entreprise Mooncard montre que près d’un quart d’entre eux ont aussi troqué la traditionnelle pause-café contre une sieste crapuleuse.
Ainsi, 24 % des cadres télétravaillant deux jours ou quatre jours par semaine ont déjà eu des relations sexuelles sur leurs horaires de bureau. Chez ceux télétravaillant trois jours par semaine, ce taux grimpe à 28 %, tandis qu’il est de 33 % chez les cadres totalement en télétravail. À titre de comparaison, les personnes ne travaillant chez elles qu’une journée par semaine ne sont que 1 % à s’être livrées à une pause coquine.
Penser au travail en faisant l’amour
Le deuxième volet de l’étude Ifop est moins réjouissant, puisqu’il met en lumière la « charge mentale professionnelle » qui pèse chez une majorité de salariés. 92 % des cadres interrogés disent penser au travail en dehors de leurs horaires de bureau, 39 % reconnaissent avoir « souvent » des difficultés à dormir en raison du travail et 33 % ont « souvent » le sentiment de ne pas s’en sortir. Cette charge mentale pèse aussi sur la vie intime des cadres : 16 % confient penser au travail pendant qu’ils font l’amour.
Les mères de famille subissent le plus de pression
Sans surprise, ce sont les femmes qui ressentent majoritairement cette charge mentale professionnelle, à fortiori lorsqu’elles ont des enfants. Les femmes disent ainsi ressentir davantage la pression (indice de charge mentale de 4,9/10 pour les femmes en moyenne contre 4,5/10 pour les hommes). Les mères de famille attestent d’un indice de charge mentale de 5,2, contre 4,7 pour les femmes n'ayant aucun enfant à charge. Plus précisément, 44 % des mères de famille interrogées avouent avoir « souvent » l’impression qu’elles ne « vont pas s’en sortir » dans leur travail, contre 31 % des pères de famille.
Enfin, les jeunes ne sont pas épargnés : 43 % des moins de 35 ans disent « souvent » rencontrer des difficultés à concilier vie personnelle et vie professionnelle, contre 20 % des plus de 50 ans.
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