Attentat des Champs-Elysées : Salah Cheurfi, père du terroriste, s'en prend à son tour à des policiers
"Je vais vous tuer". Salah Cheurfi a débarqué vendredi 28 au soir vers 22h30 au commissariat de Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis, en proférant des propos menaçants et incohérents à l'encontre des policiers, selon une information rapportée par Le Parisien ce samedi 29.
Cet homme de 65 ans, père du terroriste Karim Cheurfi, abattu après avoir tué Xavier Jugelé lors de l'attentat des Champs-Elysées jeudi 20, était sous l'emprise de l'alcool mais non armé. Les agents sur place ont pu l'arrêter rapidement et il a été placé en garde-à-vue dans la soirée.
Depuis l'attaque terroriste perpétrée par son fils, il ne s'était pas manifesté publiquement, refusant de témoigner auprès d'un quelconque média. Mais vendredi soir, bien qu'en état d'ébriété, il est allé faire entendre sa colère car la mairie de la commune lui aurait refusé le droit d'inhumer le corps de Karim Cheurfi. Sauf que la maire Les Républicains de Noisy-le-Grand, Brigitte Marsigny, a assuré n'avoir "jamais vu arriver la moindre demande" allant en ce sens. Et n'a d'ailleurs pas semblé contre cette possibilité: "Je ne me suis jamais posé la question. Tout le monde a le droit d'être inhumé".
La loi ne permet pas à un édile de refuser l'inhumation d'une personne si elle résidait dans sa commune, était inscrit sur ses listes électorales, si elle y est morte ou encore si le caveau familial s'y trouve.
L'attentat djihadiste perpétré par Karim Cheurfi le jeudi 20 a fait un mort et deux blessés, dont un grave, parmi les policiers présents dans le car attaqué par le terroriste. Une passante allemande, qui travaillait non loin du lieu de la fusillade, a également été blessé. Selon une information exclusive de FranceSoir, elle a reçu une balle dans le pied et a dû être opérée. Elle est sortie de l'hôpital lundi 24 mais ne pouvait pas encore marcher.
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