Blois : huit mois de prison pour avoir tiré au pistolet à billes sur le principal d'un collège

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 08 septembre 2017 - 21:27
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Un pistolet en plastique.
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©Balcombe Solent/Sipa
Le jeune homme avait déjà été condamné pour violences contre des policiers (illustration).
©Balcombe Solent/Sipa
Un jeune homme de 20 ans a été condamné jeudi à huit mois de prison ferme pour avoir tiré au pistolet à billes sur le principal du collège Rabelais de Blois, sans le blesser. Il était déjà connu de la justice pour des faits de violence. Son avocat avait demandé une condamnation à un euro symbolique.

Il n'y a pas eu de blessé et la seule arme était un pistolet à billes, mais le tribunal correctionnel de Blois s'est tout de même montré ferme, comme la peine de prison de huit mois qu'il a infligée jeudi 7 en comparution immédiate à un jeune homme qui avait tiré deux de ces projectiles sur le proviseur d'un établissement scolaire.

Le prévenu de 20 ans s'était rendu mardi 5 avec un ami devant le collège Rabelais, avec ce pistolet et masqué pour y "jouer" selon ses dires relatés par La Nouvelle République. Un manège qui -dans une période où la sécurité aux abords des écoles est renforcée- a conduit le principal du collège à venir fermer le portail. Il a alors reçu deux billes à la main et au dos, tirées par le jeune homme au motif que le principal l'avait "dévisagé".

Il n'a pas été blessé, mais le passif du tireur n'a semble-t-il pas joué en sa faveur. Outre le fait qu'il s'était déjà illustré devant ce même collège avec un fusil à eau, il ne s'était écoulé qu'un peu plus d'un mois depuis sa condamnation pour des violences commises contre des policiers.

Alors que l'avocat du prévenu a mis en garde contre le mélange des genres entre une mauvaise blague et la protection des écoles contre la menace terroriste, le procureur a dénoncé des "faits graves" rappelant la nécessité de "protéger chaque établissement scolaire de toute violence".

Le premier a demandé une condamnation à un euro symbolique, le second à requis un an de prison, un tiers de la peine maximale pour les violences n'ayant pas entraîné d'ITT lorsqu'elles sont commises avec une arme, sur le personnel d'un établissement scolaire ou aux abords d'un tel lieu (article 222-13 du code pénal).

Le tribunal a finalement tranché pour une peine de huit mois de prison ferme avec incarcération immédiate, assortie d'une interdiction d'approcher du collège pendant trois ans.

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