Bonbonnes de gaz dans le XVIe : témoignage de l'homme qui a trouvé l'engin explosif improvisé (vidéo)
L'homme a fait preuve d'un sang-froid à toute épreuve et a réussi à éviter un possible attenant. Le journal Le Parisien a recueilli le témoignage du riverain qui a découvert l'engin explosif improvisé, composé de plusieurs bonbonnes de gaz reliées entre elles avec un dispositif de mise à feu, placé rue Chanez dans le XVIe arrondissement de Paris dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30.
"Ca sentait l'essence, j'ai sorti trois bonbonnes. Il y avait au moins 30 litres d'essence", a fait savoir cet homme présenté comme un quadragénaire par le quotidien. "J'ai coupé les bonbonnes de gaz et je les ai sorties. En même temps, j'avais les pompiers et la police au téléphone, il faut les remercier aussi", a-t-il expliqué. Et d'ajouter: "Je suis toujours choqué, on va essayer de reprendre une vie normale, d'aller au travail, de faire comme si de rien n'était".
La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie et a chargé les enquêteurs de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle ainsi que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) de mener les investigations.
Cinq personnes, interpellées par les services antiterroristes en région parisienne et notamment dans les communes de l'Essonne d'Arpajon et Draveil, étaient toujours en garde à vue ce mardi 3 matin, selon une source proche de l'enquête. "L'un était fiché au fichier FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, ndlr), ça veut dire radicalisé", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sur France Inter.
La cible, un immeuble d'habitation dans un quartier calme de la capitale, interroge toutefois les enquêteurs. LCI avance que "les suspects ont pu vouloir s'attaquer à un journaliste français très critique contre ce qu'il appelle +l'islamisation+ de la France. Le gang se serait trompé d'adresse à cause d'un homonyme locataire de cet immeuble rue Chanez".
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