Italie : 71 ans après, un village englouti refait surface

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FranceSoir
Publié le 27 mai 2021 - 16:23
Mis à jour le 28 mai 2021 - 12:20
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Clocher de l'église de Curon, village englouti
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MIGUEL MEDINA / AFP
Clocher de l'église de Curon en Italie, village englouti sous un lac artificiel
MIGUEL MEDINA / AFP

1950. L’activation de la centrale hydroélectrique de Glorenza engloutit le village de Curon, dans la province de Bolzano en Italie. Seul son clocher, datant du XIVe siècle est visible en temps normal depuis la rive, et attire de nombreux touristes et photographes.

À l’occasion de travaux sur le réservoir, le lac a été vidangé et le village réapparait petit à petit sous les yeux ébahis des promeneurs et locaux. Submergé par le lac artificiel Resia, le village comptait 160 maisons en 1950, selon Ouest-France. Plus de 500 hectares ont été sacrifiés pour cette construction. Le lac de Resia est bien asséché et l’on peut voir les vestiges du village d’antan : il ne reste que quelques escaliers, des fondations des maisons en pierre, et des mélanges de béton et acier rouillé par l’eau du lac…

Cette opération de vidange n’est pas anodine pour les anciens habitants du village : la construction du barrage avait soulevé l’indignation des villageois et des communes avoisinantes. Selon Ouest-France, le prêtre du village avait même écrit au Pape pour sauver l’église magnifique du village. En vain. Le clocher médiéval de Santa Caterina d’Alessandria est devenu un détour incontournable pour les touristes : en hiver, de nombreux randonneurs se risquent sur le lac gelé pour aller toucher le clocher de l’église engloutie.

Peut-être que le nom de Curon vous interpelle ? Le village de Curon a fait parler de lui à nombreuses reprises : Marco Balzano en parle dans son dernier roman, tandis que Netflix a consacré une série, intitulée Curon, se déroulant près du lac.

L’agence de presse italienne rappelle que la centrale de Glorenza grâce au barrage permet de produire 250 millions de kWh par an.

 

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