Jean-Bernard Fourtillan arrêté par la police mardi 9 novembre alors qu'il devait parler à la presse
Le professeur Jean-Bernard Fourtillan a été interpellé une nouvelle fois : alors qu'il se trouvait dans un hôtel à Gentilly, au sud de Paris, la gendarmerie d'Arcueil s'est présentée mardi 9 novembre, à 19 heures. D'après nos sources, le contact avec la gendarmerie s'est passé sans anicroche.
Actuellement à la prison de la Santé, il serait entendu alors qu'il s'apprêtait à donner des interviews médias,
Depuis plusieurs mois, le professeur Fourtillan portait un bracelet électronique, assigné à résidence dans le Cantal avec des périodes de liberté de 12 à 15 heures et de 18 à 21 heures.
Âgé de 78 ans, l’intéressé témoignait d’un ras-le-bol entraîné par le coût, matériel et psychologique, de cette assignation et avait ainsi décidé de parler à la presse, ce qu'il n'a pu donc faire. Un de ses proches nous affirme qu'il était rentré à Poitiers depuis plusieurs semaines, mais n'a été arrêté qu'à Paris, la veille de son témoignage à la presse. Ces proches ne disent pas s'il avait retiré son bracelet électronique.
Il avait été placé en détention en avril dernier, ce qui avait provoqué un fort émoi chez ceux qui le soutiennent indéfectiblement.
Voir aussi : Rassemblement en soutien au Pr Fourtillan, incarcéré depuis le 20 avril
Une détention dont il était sorti en juillet, tenu au port du bracelet électronique depuis. Initialement prévue pour une durée de 24 heures, sa détention est prolongée jusqu'au mardi 16 novembre dans cette même prison de la Santé, confirme son avocat sans ajouter de détail pour le moment.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.