Deux lycéens lillois hospitalisés à cause du "Buddha blues", un cannabis de synthèse
Une substance chimique de synthèse qui provoque les mêmes effets que le THC, la molécule psychotrope du cannabis, consommée à l’aide de cigarettes électroniques, est à l’origine de deux hospitalisations à Lille. C’est donc un signe de l’extrême toxicité de ce stupéfiant. Une sensibilisation des parents sera mise en place après les vacances pour alerter sur la circulation de cette drogue dangereuse, responsable de symptômes sévères comme une détresse respiratoire, de violents maux de tête, une crise de paranoïa, ou de la tachycardie et de la paralysie.
Lire aussi : Hausse mondiale de la consommation de cannabis liée au Covid-19
Deux hospitalisations depuis 15 jours
Au sein d'un lycée de Fourmies (Nord), le "Buddha blues" a causé l’effondrement d’un élève en pleine classe, après qu'il a perdu connaissance, et l’hospitalisation d’un autre. Appelé également PTC pour "pète ton crâne", cette drogue circule actuellement sur tout le territoire Sambre-Avesnois-Thiérache, a averti via un courrier adressé aux parents d’élèves le proviseur de la cité Camille-Claudel de Fourmies, le 4 avril dernier.
Le nouveau protoxyde d’azote ?
Cette drogue de synthèse, vendue sous forme liquide ou en poudre, circule depuis plusieurs années dans les établissements scolaires de France. À Brest, la brigade des stupéfiants du Finistère avait déjà constaté la circulation de cette drogue, qui pourrait devenir le remplaçant du déjà connu protoxyde d’azote, ce gaz hilarant contenu dans des siphons métalliques, dont la consommation a explosé pendant la pandémie.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.