Maëlys : Alain Jakubowicz explique que son client n'est "pas un monstre" et a droit au mensonge
Ces interventions médiatiques sont rares mais souvent tonitruantes. Et Alain Jakubowicz n'a pas fait exception ce mardi 20, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC pour venir défendre son client Nordahl Lelandais qui a admis mercredi 14 avoir donné la mort à la petite Maëlys. Les restes de l'enfant ont été retrouvés dans la foulée sur la commune de Saint-Franc (Savoie), là où l'ancien militaire a admis avoir abandonné le cadavre de l'enfant.
Et l'avocat l'assure, en parlant de son client, "je n’ai pas rencontré un monstre, j’ai rencontré un homme" rappelant qu' "un homme peut commettre des actes monstrueux, ça n’en fait pas un monstre. Il y a en chaque homme, une part d’humanité".
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Interrogé également sur la stratégie de défense de l'ancien militaire qui a nié pendant pratiquement six mois son implication avant d'avouer brusquement, là encore Alain Jakubowicz joue la carte du défenseur, au risque de choquer: "Le mensonge en droit français n’est pas un délit. Je tiens à le rappeler. D’une certaine façon, je suis gardien de cette loi".
Malgré le coup dur porté à la défense par les aveux de Nordahl Lelandais ne remet pas en cause certains éléments de la stratégie qu'avait adoptée jusque-là l'avocat. Si la question des témoignages imprécis lors de la dernière heure avant le drame –que France-Soir avait en partie révélé– semble maintenant passer au second plan, le défenseur du suspect reste ferme sur l'image de vidéosurveillance où l'on voit une Audi A3 dans les rues de Pont-de-Beauvoisin (Savoie) avec une forme vêtue de blanc sur le siège passager. "Je persiste à dire qu’on ne voit rien sur la fameuse photographie de la voiture de Nordahl Lelandais" assure l'avocat qui avait déclaré sur BFM le 4 décembre que ce n'était pas une enfant sur le siège passager mais une personne portant un "décolleté de femme".
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