Menaces de mort au Mont-Saint-Michel : l'homme mis en examen et incarcéré
Son comportement avait entraîné l'évacuation totale et la fermeture du Mont-Saint-Michel (Manche) pendant plusieurs heures. Soupçonné d'avoir proféré des menaces de mort à l'encontre des forces de l'ordre dimanche dernier sur l'îlot rocheux, un homme de 36 ans a été mis en examen mardi 24 au soir et incarcéré.
"Une information judiciaire est ouverte des chefs de menaces de mort ou d'atteinte aux biens dangereuses pour les personnes, à l'encontre d'un dépositaire de l'autorité publique" et "injures publiques envers un corps constitué", a indiqué le parquet dans un communiqué précisant que "des réquisitions de mandat de dépôt seront prises".
Les faits avaient eu lieu aux alentours de 7h30 du matin. Après avoir manifesté son intention de jongler dans la rue, l'homme s'était énervé après avoir essuyé un refus. "C'est en entendant le terme de police municipale que l'individu aurait changé brusquement de comportement, devenant agressif, indiquant qu'il fallait «tuer les policiers, tuer leurs familles et tuer leurs enfants»", a précisé le procureur sur France 3 Basse-Normandie. L'homme s'était ensuite adressé en anglais à une touriste britannique affirmant que la police avait pris sa fille et qu'ils étaient tous nazis.
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C'est un guide touristique qui avait prévenu la gendarmerie des propos menaçants et inquiétants tenus envers les policiers et gendarmes. Suivi sur le site grâce à la vidéosurveillance, l'individu avait finalement réussi à s'enfuir mais s'était fait appréhendé tard dans la soirée sur une bretelle d'autoroute à Caen.
Connu ses services de police, l'homme a été confondu par son ADN retrouvé sur la tasse d’un café qu’il a bu au Mont-Saint-Michel. Au total, il cumule sept condamnations à son casier judicaire pour consommation de stupéfiants, outrage, appels téléphoniques malveillants, mais n'a jamais été incarcéré. Pour le moment, la piste terroriste est toujours écartée. Aucune arme n'a été retrouvée dans son véhicule.
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