Meurtre d'Alexia Daval : l'avocat des parents évoque un "coup très dur" et annonce de prochaines révélations
Après les avocats de Jonathann Daval mardi 30 au soir, c'est un autre défenseur, celui des parents d'Alexia, qui a pris la parole ce mercredi 31. Jean-Marc Florand, qui représente les parents de la victime s'est exprimé devant la presse. Aux médias, il a exprimé le sentiment des parents de la malheureuse Alexia qui ont soutenu leur "gendre adoré" dans ce qu'ils pensaient être une épreuve pour lui. Avant que le ciel ne s'abatte sur leur tête avec les aveux de Jonathann.
"J'ai eu longuement les parents hier. Le coup a été très dur à encaisser car ils avaient une confiance absolue en Jonathann qui ne s'est jamais démentie. Ils l'ont quasi porté physiquement. On ne peut pas douter de la confiance qu'ils avaient envers lui, ni de la confiance de Jonathann envers eux" a annoncé l'avocat des parents qui avaient passé les fêtes de Noël avec leur gendre pour le soutenir en espérant que l'on connaisse un jour "la vérité". C'est maintenant chose faite.
L'avocat estime cependant que d'autres détails dans les aveux seront à venir. "C'est un début sur le chemin de la vérité" , a-t-il dit, laissant entendre que d'autres révélations sont à venir. C'est notamment la question de la combustion du cadavre d'Alexia Daval, retrouvé calciné, qui doit encore être éclaircie. Le suspect n'a pas encore avoué avoir mis le feu au corps de sa compagne.
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Jean-Marc Florand a tenu malgré tout à rappeler lors de son allocution sur la souffrance des parents qui ont perdu leur fille et, de fait, leur gendre. "Autour de la table familiale, il y a aujourd'hui deux assiettes de moins (...) La perte de deux être chers en trois mois, c'est beaucoup pour des braves gens qui avaient une vie tranquille".
L'avocat a tenu aussi à préciser que, sauf aveu ou révélation imprévue, les faits ne seront pas considérés comme un assassinat au sens juridique, et que le geste fatal de Jonathann Daval n'aurait donc pas été prémédité. Il conteste cependant formellement le terme "d'accident" que les deux avocats du suspect ont évoqué mardi soir.
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