Meurtre d'Alexia Daval : sa famille réfute les accusations de violences
Un mois après que Jonathann Daval a avoué le meurtre de sa femme Alexia, la famille de la victime a réagi ce lundi 5 sur BFMTV aux propos tenus notamment par la défense évoquant des violences de la part de la jeune femme. "On a l'obligation de faire le mieux pour honorer sa mémoire (....) qu'elle soit salie le moins possible", a déclaré son père.
Souhaitant mettre en avant "la réalité de ce qu'était Alexia", sa sœur a dénoncé les propos de l'avocat de Jonathann Daval, Me Randall Schwerdorffer, qui le jour des aveux avait déclaré: "l’un des conjoints était violent mais ce n’est pas celui auquel on pense, c’est-à-dire qu’Alexia, en période de crise, pouvait avoir des accès de violence extrêmement importants à l’encontre de son compagnon".
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Des accusations de violences qui font rire la mère de la victime pour qui sa fille n'a "jamais" été violente. Sa sœur dépeint Alexia comme une femme "déterminée, qui sait ce qu'elle veut". Des qualificatifs dont elle s'étonne qu'ils justifient pour certains "d'être responsable des violences qu'on peut subir". Et le beau-frère d'Alexia qui rappelle "à cet avocat que la présomption d'innocence s'applique aussi à elle". "Il n'y a plus que Jonathann pour en témoigner", résume-t-il.
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Jonathann Daval a reconnu avoir tué sa femme lors d’une dispute conjugale, dans la nuit du 27 au 28 octobre, au domicile du couple à Gray-la-Ville (Haute-Saône). Il a affirmé en garde à vue qu’ils en étaient venus aux mains et qu’il avait étranglé Alexia en tentant de la "maîtriser".
Mais selon les résultats de l'autopsie, la jeune femme de 29 ans a été violemment frappée et étranglée à mains nues. "La mort a été donnée volontairement et non pas accidentellement", avait ainsi affirmé Edwige Roux-Morizot.
Après avoir dissimulé le corps dans un bois, sous des branchages, le meurtrier présumé avait prévenu les gendarmes de la disparition de sa femme, affirmant qu’elle était partie faire un footing et n’était pas rentrée.
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