Mort d'une fillette qui jouait avec un œuf Kinder : le parquet écarte l'infraction pénale
Le parquet a confirmé ce lundi 1er février que la fillette décédée il y a deux semaines à Toulouse jouait avec un oeuf "Kinder Surprise" mais a écarté toute infraction pénale du fabricant. La fillette de trois ans est décédée après "s'être amusée avec un petit jouet offert dans les œufs en chocolat Kinder" mais, "en l'état de la procédure et des investigations menées, aucune infraction pénale n'est constituée à l'égard de quiconque", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Saint-Gaudens (Haute-Garonne).
Le mardi 19 janvier dernier, la fillette est morte étouffée par le petit jouet d'un œuf "Kinder Surprise". L'enfant avait été admise à l'hôpital Purpan de Toulouse, après l'ingestion d'un jouet à roulettes découvert dans un œuf en chocolat, selon les gendarmes. Le drame s'était déroulé chez la mère de la fillette, à Saint-Elix-le-Château, au sud de Muret, dans la banlieue toulousaine. Elle avait pu être réanimée par les pompiers, mais les lésions cérébrales ont entraîné sa mort à l'hôpital, selon la même source. L'autopsie a conclu à l'accident par obstruction des voies respiratoires.
La société italienne Ferrero, qui distribue l'œuf surpris en chocolat, a "appris la triste nouvelle du décès". Mais selon un communiqué transmis à l'AFP, "Ferrero n'est pas en mesure ed confirmer ou d'infirmer l'implication de sa marque Kinder".
Lancé il y a quarante ans, l'œuf en chocolat "Kinder Surprise" est un succès commercial mondial. Il contient une capsule en plastique contenant les pièces de très petits jouets à assembler. Ferrero les distribue en précisant qu'ils ne sont pas destinés aux enfants de moins de trois ans en raison de la présence de petits éléments et recommande la supervision d'un adulte.
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