République dominicaine : quatre Français jugés pour trafic de drogue

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MM
Publié le 01 décembre 2014 - 11:56
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Bruno Odos et Pascal-Jean Fauret, à Punta Cana (République dominicaine) en juin 2014.
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©Ezequiel Abiu Lopez/AP/Sipa
Bruno Odos et Pascal-Jean Fauret, à Punta Cana (République dominicaine) en juin dernier.
©Ezequiel Abiu Lopez/AP/Sipa
Le procès de quatre Français soupçonnés de trafic de drogue s'ouvre ce lundi en République dominicaine. En mars dernier, ils avaient été arrêtés par la douane dominicaine en possession de 700 kilos de cocaïne.

Quatre ressortissants français, dont deux pilotes d'avion, sont jugés à partir de ce lundi à Saint-Domingue (République dominicaine), accusés de trafic de drogue après la découverte de 700 kilos de cocaïne dans leur avion privé en mars 2013. En plus des quatre Français, 10 Dominicains sont également jugés dans cette affaire.

Le 20 mars 2013, Pascal-Jean Fauret, 44 ans, Bruno Odos, 54 ans, Alain Castany, 67 ans, et Nicolas Pisapia, 38 ans, avaient été interpellés sur le tarmac de l'aéroport de la célèbre station balnéaire de Punta Cana (est du pays) alors qu'ils s'apprêtaient à décoller à destination de Saint-Tropez (sud de la France) dans cet appareil transportant la cocaïne répartie dans 26 valises.

L'avion, un Falcon 50, appartient à l'homme d'affaires français Alain Afflelou, qui l'avait confié à une société de location (SNTHS). L'enquête avait également conduit à l'arrestation d'une trentaine de Dominicains parmi les services de sécurité de l'aéroport et dans les rangs de la police, notamment.

Les quatre Français ont passé 15 mois en détention provisoire avant de retrouver la liberté en juin, avec toutefois interdiction de quitter le pays. L'avocate des deux pilotes français, Maria Elena Gateraux, a construit sa défense autour de la thèse qui voudrait que les pilotes ignoraient la nature des bagages qu'ils transportaient, en vertu de la réglementation aérienne internationale pour les vols commerciaux. Mais le procureur a contesté le statut commercial du voyage, affirmant qu'il s'agissait d'un vol privé et que, par conséquent, les deux pilotes étaient donc responsables de ce que transportait leur appareil.

 

 

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