Seine-Maritime : il est surpris par sa femme en train de violer une de ses poules dans son garage après dénonciation de sa fille
L'homme était visiblement un amateur des relations zoophiles. Ces goûts hors normes, et délictueux au regard de la loi n°2004-204 du 9 mars 2004, risquent maintenant de coûter cher à celui qui a dû répondre des faits lors de son procès mardi 28.
L'affaire remonte à août 2016. A Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-maritime), dans la banlieue de Rouen (ville tristement connue depuis l'égorgement d'un prêtre lors d'un attentat islamiste), un homme a été surpris par son épouse -qui a porté plainte- en train de pénétrer sexuellement une de ses poules dans son garage.
Le pervers, âgé de 59 ans, était visiblement coutumier de ces ébats interdits. Il était en effet surveillé par son épouse suite à une confidence de leur fille expliquant qu'elle avait déjà surpris le père dans cette situation compromettante avec un gallinacé. Le ménage possède en effet sept poules et une chèvre, sans que l'on sache si plusieurs animaux ont subi les assauts du quinquagénaire, ou si ce dernier violentait toujours la même poule.
Les détails évoqués à la barre du tribunal correctionnel de Rouen font ressentir le niveau de stupéfaction de la mère de famille découvrant les attirances coupables de son époux. Elle explique avoir été prise de vomissements en voyant son mari s'accoupler ainsi avec le malheureux oiseau. Elle a depuis quitté son conjoint s'estimant "remplie de honte" d'après les propos de son avocat.
Plus gênant encore, la procureure de la République a précisé, tout en retenue mais avec un sous-entendu laissant comprendre le niveau d'abjection de l'acte, que sans "entrer dans les détails du dossier (…) il y a eu des constatations sur le gallinacé".
L'avocate de l'épouse "trompée" réclame 1.000 euros de dommages et intérêts. La procureure de la République a requis une peine de trois mois d'emprisonnement ferme, ainsi qu'une interdiction définitive de détenir des animaux. La décision devrait être connue ce mercredi 29.
Les relations zoophiles sont interdites dans de nombreux pays mais quelques Etats permettent encore une certaine permissivité en la matière –dans la mesure où l'animal ne subit pas de souffrances– dont plusieurs en Europe (Finlande, Hongrie et Roumanie) ainsi qu'au Japon ou en Russie.
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