Atteinte d'un cancer, elle lance une cagnotte pour financer son traitement et récolte plus de 35.000 euros

Atteinte d'un un cancer du sein au stade métastatique, une mère de famille a lancé début avril sur Internet un appel aux dons pour financer son traitement. Et bonne nouvelle: elle a déjà récolté plus de 35.000 euros. Une somme qui va lui permettre de se soigner correctement pendant plusieurs mois.

Son appel à la générosité a touché de nombreux Français. Atteinte d'un cancer métastatique, une mère de famille, prénommée Leslie et âgée de 40 ans, a eu l'idée de lancer un appel aux dons sur Internet pour lui permettre de financer ses soins. En cause: le déremboursement de son traitement. "La semaine dernière, lors d’un renouvellement de protocole de chimiothérapie j’ai reçu une réponse négative de la part du Cabinet du Médecin Conseil National concernant le remboursement de l’Avastin", a-t-elle expliqué sur une plateforme de financement participatif. Or, une seule injection coûte un peu plus de 1.632 euros et elle en a besoin d'une toutes les trois semaines pour pouvoir correctement se soigner.

Mais récemment, la Haute Autorité de santé (HAS) a réévalué ce médicament, jugeant son service médical "insuffisant". Selon l'organisme, il ne serait pas assez efficace dans le cas des malades comme Leslie, et ne nécessite donc plus de remboursement. Pourtant, cette mère de famille a vu sa vie changer lorsque qu'elle a commencé ce nouveau traitement.

"A partir du moment où l’Avastin a été ajouté à la chimio, le traitement s’est mis à fonctionner et j’ai pu constater une amélioration de mon état de santé. Depuis, je me sens de mieux en mieux, je suis moins en souffrance physique, j’ai un meilleur moral et une meilleure mine, j’ai une vie sociale, je travaille et m’occupe de mon fils", a-t-elle confié. 

Mais cette mère de famille peut de nouveau souffler car son appel à l'aide a été entendu. Au total, en seulement une semaine, elle a récolté plus de 35.000 euros, une somme qui va lui permettre de se traiter convenablement pendant quelques mois. "Aujourd'hui, ce sont des gens que je ne connais même pas qui m'aident. Grâce à eux, je peux déjà avancer un an de traitement. Le geste de ces inconnus me sauve", a-t-elle confié au Parisien.