Clermont-Ferrand : hospitalisées à la maternité, 3 mamans contaminées par le streptocoque A

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 21 avril 2017 - 17:16
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Une salle d'opération.
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©Swoan Parker/Reuters
Trois mamans ont été contaminées par le streptocoque A à la maternité du CHU Estaing à Clermont-Ferrand.
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Hospitalisées à la maternité du CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), trois femmes ont été contaminées par un streptocoque de type A. Aucun nouveau-né n'a été victime de cette infection nosocomiale.

Pour des milliers de personnes, la mise au monde d'un enfant est l'un des évènements les plus émouvants dans une vie. Mais ce moment a été gâché pour trois femmes au CHU Estaing de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Peu après avoir accouché, le 13 avril dernier, elles ont toutes été contaminées par un streptocoque de type A. Fort heureusement, les nouveau-nés n'ont pas été victimes de cette infection nosocomiale.

Mais pour éviter tout risque, ils ont tout de même été placés sous traitement antibiotique pour une durée de trois semaines, tout comme leurs mères et une soixantaine de personnes. L’Agence régionale de santé et les responsables de l’hôpital ont lancé une opération de dépistage au sein du CHU pour comprendre l'origine de l’infection. En parallèle, par mesure de prévention, le port du masque est désormais obligatoire dans le service pour éviter la propagation du germe car ce dernier se transmet surtout par voie orale.

Selon les dernières informations divulguées, c'est un médecin de garde qui a lancé l'alerte lors du week-end de Pâques après avoir constaté une poussée de fièvre chez les trois mères. Rapidement prises en charge, elles iraient mieux d'après l'hôpital qui estime que la situation est "sous contrôle".

Pour celles et ceux qui l'ignorent, le streptocoque de type A se transmet exclusivement d’homme à homme. Il est responsable d’infections fréquentes bénignes et non invasives (angine et impétigo) mais peut également être responsable d’infections invasives graves (bactériémies, infections cutanées nécrosantes, infections puerpérales, pleuropneumopathies, méningites).

D’après l'Inserm, qui s'est basée sur une étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) datant de 2012, un patient hospitalisé sur vingt (5%) contracte une infection dans l’établissement où il est soigné. Un chiffre à peu près stable depuis 2006. Cela représente environ 750.000 infections par an, qui seraient la cause directe de 4 000 décès en France.

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