L'Australie ne recommandera pas une cinquième dose de vaccin anti-Covid
Les responsables de la santé publique en Australie ont annoncé le 15 novembre rejeter un troisième rappel de vaccination contre le coronavirus. Bien que soit observée une hausse du nombre de contaminations et d’hospitalisations, le ministre de la Santé Mark Butler et le médecin-chef de la commission technique des vaccinations australienne (ATAGI), Paul Kelly, estiment qu’une cinquième dose du vaccin anti-Covid pour tous les âges aurait un “impact minime” sur la réduction de la transmission du virus dans le pays.
Lors d’une conférence de presse mouvementée mardi 15 novembre, le ministre australien de la Santé a expliqué fonder sa décision de rejeter un troisième rappel sur “de récentes preuves” venues de Singapour. M. Butler affirme que les maladies graves et les décès dans ce pays d’Asie du Sud-Est étaient rares chez les personnes ayant reçu au moins deux doses de vaccin.
Il souligne que le nombre de cas positifs en Australie a augmenté de 47% la semaine écoulée, mais reste néanmoins à 85% en dessous du pic enregistré en juillet 2022. Tout comme Paul Kelly, en se basant sur l’expérience singapourienne, il pronostique une culmination rapide de cette vague avant une baisse du nombre des cas.
De nouvelles recommandations concernant d'éventuels nouveaux rappels du vaccin anti-Covid seront néanmoins de nouveau formulées en début d'année prochaine.
Les vaccinés en majorité hospitalisés
Interrogé par The Defender, média de l’organisation Children's Health Defense fondée par Robert Kennedy Junior, le biologiste moléculaire américain, le Dr Robert Malone exprime son accord avec les décisions des responsables australiens. Il rappelle surtout que de “nombreuses données démontrant que le rétablissement des patients non vaccinés après une infection à la Covid-19 confère une protection meilleure et durable contre le virus et le décès”.
Dans le même esprit, le Dr Malone précise que les mêmes données démontrent que les personnes vaccinées plusieurs fois représentent la majorité des hospitalisations et des décès suite à leur contamination à la Covid-19.
Il poursuit, en se référant toujours aux données récentes de l'expérience de Singapour, que “les variants d'Omicron actuellement en circulation ne sont pas une menace majeure pour la santé publique”.
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