Un scandale ivermectine ? Qui se cache derrière les conclusions modifiées de l'étude du Dr Andrew Hill ?
Ivermectine : vers un scandale majeur ? "De l’indifférence scandaleuse au mensonge criminel", publiions-nous fin 2020. En janvier 2021, dans un "debriefing", Andrew Hill nous confiait qu'il jugeait ce traitement prometteur. Il y a près d'un an, nous racontions les graves soupçons qui pesaient sur lui, Tess Lawrie supposant qu'on lui avait forcé la main, pour modifier les conclusions de son étude devant trancher sur l'efficacité de l'ivermectine contre le covid-19 : voir "Ivermectine et fraude scientifique : vers un #UnitaidGate ?" (16 mars 2021).
Ce changement de cap ne laisse pas d'interroger, et on en apprend davantage aujourd'hui sur une des personnes qui pourrait en être à l'origine.
Un article émanant d'un document de la FLCCC (Front Line COVID-19 Critical Care Alliance), traduit ci-après, expose le problème.
Qui a changé les conclusions scientifiques d'un article qui aurait pu sauver des millions de vies ? Au moins, nous pourrions avoir un nom.
Il s'agit d'un scandale aux proportions immenses qui justifie une enquête immédiate.
Si ce que vous êtes sur le point d'apprendre se déroulait à l'écran, le souffle collectif du public au moment de la révélation atteindrait des décibels assourdissants.
Tout d'abord, préparons le terrain avec un récapitulatif :
- Il y a plus d'un an, de nombreux essais contrôlés randomisés, évalués par des pairs, ont fourni des preuves solides de l'efficacité de l'ivermectine comme traitement du Covid-19 dans toutes les phases de la maladie.
- Un document examinant ces multiples études a été rédigé par l'auteur principal, le Dr Andrew Hill, de l'Université de Liverpool, pour le Groupe de développement des directives sur le Covid de l'Organisation mondiale de la Santé. Andrew Hill a été l'un des premiers et des plus ardents défenseurs de l'ivermectine. Son article montrait que l'ivermectine pouvait réduire les décès de 75 % si elle était prescrite dans le monde entier.
- Sans explication, quelques jours avant sa publication, l'article est apparu sur un serveur de prépublication, avec des conclusions modifiées. Au lieu de conclure que l'ivermectine - l'un des médicaments les plus sûrs et les moins chers au monde — devrait être déployée à l'échelle mondiale, l'article conclut désormais que des études supplémentaires sur l'ivermectine sont nécessaires avant de pouvoir la recommander dans le monde entier. Compte tenu de la totalité des preuves scientifiques concernant l'ivermectine, il s'agit d'un revirement stupéfiant, voire choquant, de la part du Dr Hill.
- Lors d'un appel urgent au Dr Hill, lancé par le Dr Tess Lawrie, directrice de l'Evidence-based Medicine Consultancy, le Dr Hill a admis que l'un des commanditaires de son étude, Unitaid (Organisation internationale de l’achat de médicament), avait eu son mot à dire dans les conclusions de son article. Mais il n'a pas voulu divulguer le ou les noms de ceux qui ont modifié les conclusions de l'article.
Cependant, maintenant, "The Digger" sur Substack (alias le producteur/réalisateur Phil Harper) a révélé le nom de la personne qui aurait pu modifier les conclusions de l'article, ce qui a conduit l'OMS à ne pas recommander l'utilisation de l'ivermectine. Cette décision aurait entraîné la mort de millions de personnes dans le monde, mortalité qui aurait pu être évitée.
Dernier événement marquant
M. Harper a étudié le PDF de l'article, désireux de connaître l'identité de son auteur "fantôme". « L'espoir résidait dans l’espoir qu’un artefact dans le PDF révèle quelque chose, peut-être qu'une police de caractères était différente, peut-être qu'il y avait un commentaire caché, peut-être que des modifications observées avaient été enregistrées dans le document », a déclaré M. Harper. « Aucune de ces pistes de recherche n'a abouti à quoi que ce soit ».
C'est alors que l'idée lui est venue. Était-ce dans les métadonnées (informations pertinentes sur les données, donnant plus de contexte) du PDF ? « Parfois, c'est la chose la plus évidente », écrit M. Harper.
« La version 'v1_stamped' du document contenait, en effet, des métadonnées. Elle contenait même des informations sur l'auteur à l'intérieur des métadonnées. Je m'attendais à voir Andrew Hill comme auteur, mais j'ai vu un nom que j'ai reconnu. Andrew Owen. » À moins que quelqu'un ait utilisé son ordinateur, Andrew Owen a son empreinte digitale sur le papier d'Andrew Hill.
Le professeur Andrew Owen est la personne qui aurait édité l'article critique d'Andrew Hill sur l'ivermectine. Il recevait également des honoraires de consultant de la part de sociétés pharmaceutiques proposant des produits concurrents.
Il s'avère qu'Andrew Owen est professeur de pharmacologie et de thérapeutique et codirecteur du Centre d'excellence sur les thérapies à action prolongée (CELT) à l'université de Liverpool. Il est par ailleurs conseiller scientifique auprès du groupe de développement des directives Covid-19 de l'OMS. Quelques jours avant la publication de l'article du Dr Hill, une subvention de 40 millions de dollars d'Unitaid, le sponsor de l'article, a été accordée au CELT, dont Andrew Owen est le chef de projet. « Le contrat de 40 millions de dollars était en réalité un accord commercial entre Unitaid, l'université de Liverpool et Tandem Nano Ltd (une jeune entreprise qui commercialise des mécanismes d'administration de "nanoparticules lipidiques solides"), dont Andrew Owen est l'un des principaux actionnaires », explique M. Harper.
The Digger, au sujet du professeur Andrew Owen :
Il recevait de l'argent pour la recherche de la part de Vir et de GlaxoSmithKline, qui avait un médicament sur le point d'être mis sur le marché et que l'Ivermectin aurait empêcher. Son étude sur ce médicament n'a donné aucun résultat et a rapporté 3 millions de livres à son employeur. Il a reçu des honoraires de consultant et de l'argent pour la recherche de la part de Merck, qui avait également un médicament à venir sur le marché qui aurait été empêchée par l'Ivermectin. Il a fait partie d'une étude sur ce médicament qui a conclu qu'il était sûr, en dépit de problèmes de sécurité crédibles suggérant qu'il ne l'était pas. Le fondateur de la société propriétaire de ce médicament était co-auteur de cette étude. Son département a reçu d'énormes sommes d'argent d'Unitaid, des personnes dont Hill a dit qu'elles avaient leur mot à dire dans les conclusions des documents de recherche critiques. Il était actionnaire d'une société qui cherchait à commercialiser la "technologie des médicaments injectables à longue durée d'action". Il recevait également des honoraires de consultant de la part de Gilead, qui fabrique le Remdesivir ; la sécurité, l'efficacité et les coûts-bénéfices de l'Ivermectin auraient également empêché ce projet. C'est cette personne qui a préparé les éléments de preuves sur l'Ivermectine, éléments sur lesquels l'OMS a pris sa décision.
En outre, M. Harper écrit qu'« Andrew Owen est prolifique dans l'art de recevoir de l'argent des sociétés pharmaceutiques. Il a reçu des fonds de recherche de ViiV Healthcare, Merck, Janssen, Boehringer Ingelheim, GlaxoSmithKline, Abbott Laboratories, Pfizer, AstraZeneca, Tibotec, Roche Pharmaceuticals et Bristol-Myers Squibb. »
Lisez l'intégralité de l'essai ici. M. Harper y fait encore plus de révélations. Ce n'est que le dernier d'une série de posts sur "The Digger" exposant les machinations et les manœuvres détournées visant à empêcher l'ivermectine de sauver des vies afin que d'autres médicaments de synthèse plus rentables (et scientifiquement prouvés plus dangereux) puissent occuper le devant de la scène et faire fortune.
Phil Harper sera l'invité vedette du webinaire hebdomadaire de la FLCCC de cette semaine, le mercredi 9 mars à 19 heures (heure de l'Est). Inscrivez-vous ici.
Traduction par FranceSoir
L'article en version originale : Who Changed the Scientific Conclusions of a Paper that Could Have Saved Millions? At Last, We May Have a Name.
Voir aussi
Le récaptitulatif complet du "Collectif pro-Science" : Ivermectine: rebondissement dans l'affaire Andrew Hill !
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