Vaccins : un rapport alertant sur les risques de l'aluminium révélé au bout de six mois
Le document aurait-il été mis de côté en plein bras de fer entre l'Etat et plusieurs associations sur la vaccination obligatoire? Le Parisien révèle ce vendredi 22 que l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), a livré un rapport concernant les dangers liés à la présence d'aluminium dans certains vaccins, produit dénoncé par certains groupes.
Si ces recherches n'apportent pas de réponse catégorique et que les experts eux-mêmes restent divisés, la polémique enfle car ce rapport n'a jamais été rendu public alors qu'il a été remis en mars à l'ANSM et ses conclusions finales transmises à l'un des co-auteurs de l'essai il y a seulement quelques jours.
L'ANSM rappelle que ce type de document n'a pas vocation a être rendu public et affirme qu'il n'a jamais été question de cacher les résultats. Mais alors que la défiance envers les vaccins prend de l'ampleur en France, cette discrétion comme les résultats apportent de l'eau au moulin des associations qui dénoncent la présence d'aluminium comme adjuvant.
En effet, le professeur Gherardi et son équipe y notent que, même administré à faible dose, l'aluminium pourrait provoquer des effets neurologiques en s'accumulant dans l'organisme. Ces conclusions ne remportent pas une approbation unanime des experts, et les effets secondaires pourraient dépendre de facteurs génétiques. D'autres tests s'avèreraient donc nécessaires.
La nouvelle tombe mal pour le gouvernement qui a rendu obligatoire à partir du 1er janvier 2018 11 nouveaux vaccins dont certains (Coqueluche, Hépatite B, Pneumocoque, Méningocoque C) contiennent de l'aluminium comme adjuvant.
En juillet dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait en effet dénoncé la "désinformation" des opposants à l'aluminium, martelant que "tous les rapports montrent qu'ils ne sont pas nocifs". Elle s'appuyaient notamment sur "un recul d'utilisation de 90 ans, plusieurs centaines de millions de doses de vaccins utilisées depuis que les vaccins existent".
A noter que cette étude ne remet pas en cause le concept même de vaccination, comme le font certains groupes, mais uniquement le choix des adjuvants.
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