Bourse : soupçonné de fraude, le constructeur Renault plonge de 20%
L'action de Renault dévissait de plus de 20%, ce jeudi à la Bourse de Paris, après des informations évoquant des perquisitions menées par les services de la répression des fraudes, qui entraînait l'ensemble du secteur automobile.
A 12H32 (11H32 GMT), le titre Renault perdait 20,70% à 68,72 euros et Peugeot 7,36% à 13,67 euros, dans un marché en baisse de 3,09%. Faurecia perdait aussi 6,63% à 31,70 euros et Valeo 5,23% à 121,45 euros.
Les services de la répression des fraudes ont "perquisitionné" la semaine dernière plusieurs sites Renault en Ile-de-France, a-t-on appris jeudi de sources syndicales, la CGT s'interrogeant sur une possible enquête sur une fraude aux émissions polluantes.
"Des agents de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sont intervenus sur différents sites Renault jeudi dernier", affirme ce jeudi dans un tract le syndicat CGT Renault du site de Lardy (Essonne). Une information confirmée par le constructeur ce jeudi à la mi-journée.
Les "secteurs" concernés ("homologation et mise au point des contrôles moteur") "laissent fortement penser" que ces "perquisitions" sont "liées aux conséquences de l’affaire des +moteurs truqués+ de Volkswagen", écrit le syndicat. "Ils ont récupéré les PC de plusieurs directeurs", précise-t-il.
Aussitôt ces informations connues, le cours de Renault s'est enfoncé rapidement, dans un marché déjà contrarié par la baisse continue des cours du pétrole. Cette chute s'est vite révélée contagieuse pour l'ensemble du secteur automobile.
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