"Lucky Luke" : un nouveau visage pour ses 70 ans
L'homme qui tua Lucky Luke. Le titre de l'album hommage au célèbre cowboy solitaire créé par Morris ne peut qu'attiser la curiosité. Un choix audacieux pour fêter dignement les 70 ans du héros créé en 1946, avec la sortie de l'album vendredi 1er avril.
A cette occasion, les éditions Lucky Comics ont confié au dessinateur Matthieu Bonhomme (Le Voyage d'Esteban, Texas Cowboys, Le Marquis d'Anaon) le soin de réaliser cet album en forme de parenthèse.
En effet, il ne s'agit pas du début d'une nouvelle série d'albums, les aventures de Lucky Luke étant toujours confiées à Achdé et Jul, mais d'une aventure unique censée rendre hommage au personnage à travers le regard et le coup de crayon d'un autre auteur. Le dessinateur Guillaume Bouzard a été chargé de réaliser le prochain de ces albums.
Avec L'homme qui tua Lucky Luke, Matthieu Bonhomme livre une version plus noire des aventures du héros. Les quelques planches diffusées par la maison d'édition laissent entrevoir une ambiance proche des grands classiques du western spaghetti. Le titre lui-même fait bien sûr référence à L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford,1962), grand classique du genre avec John Wayne, et Lucky Luke porte un poncho à la Clint Eastwood.
Premier signe de ce style plus sombre, on peut voir du sang dans une des planches, alors que les aventures de Lucky Luke sont connues pour ne faire aucune victime. De son propre aveux, Matthieu Bonhomme aurait également aimé que le héros fume à nouveau, mais il a définitivement troqué sa cigarette contre l'épi de blé en 1983.
Le dessinateur a donc choisi de mettre en scène une pénurie de tabac dans la petite ville de Froggy Town ou fait halte le cowboy. Les mineurs qui y vivent ont également été victimes du vol de leur or, et Lucky Luke va bien sûr leur apporter son aide, quitte à s'attirer la colère des frères Bone qui règnent sur la ville.
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