CNEWS : furieux contre Pascal Praud, le député Patrick Bloche quitte le plateau de "L'Heure des pros" (VIDEOS)
"Prédicat: se dit d'un élément central de la phrase, autour duquel s'organise la fonction des autres éléments de l'énoncé" selon l'une des définitions possibles données par le Larousse en ligne. Ce mot a été ce mercredi 22 au matin au cœur d'un débat (très) animé sur le plateau de l'émission L'Heure des pros sur CNews (cliquez sur le lien pour voir le débat en intégralité). Le journaliste sportif et chroniqueur politique Pascal Praud, qui animait les échanges, a remis en place le député socialiste Patrick Bloche venu défendre la mesure.
Mais de quelle mesure s'agit-il exactement? Dans la réforme des collèges, une disposition vise en effet à faire disparaître les COD (complément d'objet direct), COI (complément d'objet indirect) et COS (complément d'objet second) pour tous les regrouper sous le terme "prédicat". Et donc Patrick Bloche est contre, quand Pascal Praud trouve cela absurde car, selon lui, c'est difficile à comprendre et à appliquer pour la majorité des élèves en apprentissage de la grammaire française.
Le ton est rapidement monté entre les deux hommes, surtout après une phrase de Pascal Praud qui a mis le feu aux poudres: "Tous ceux qui nous écoutent doivent, en vous entendant, dire que les députés sont à l'ouest. Je vous parle comme ça! Prenez une copie d'un gosse de troisième, vous verrez que c'est truffé de fautes d'orthographe".
Furieux, Patrick Bloche a ensuite rétorqué: "Mais c'est incroyable ! Un journaliste qui ose... que vous puissiez vous exprimer sur vos positions éminemment politiques".
Les tensions se sont ensuite répandues sur les autres intervenants du débat à tel point que personne n'écoutait l'autre, ou débattait avec son voisin de table, et que Pascal Praud a de nouveau pris en grippe Patrick Bloche: "Soyez au moins correct sur le plateau, puisque vous donnez des leçons monsieur Bloche, pendant que quelqu'un s'exprime, vous pourriez au moins l'écouter". Et sur ces mots, le député socialiste a pris la porte avec une formule de politesse pour la forme: "je vous dis au revoir, monsieur".
(Voir ci-dessous les deux extraits du débat qui ont mené au départ de Patrick Bloche)
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