Pokémon Go : le village de Bressolles, dans l'Ain, interdit le jeu sur le territoire de la commune
Il n’y a pas que la Corée du Nord, la Chine ou l’Iran qui ne veulent pas entendre parler de Pokémon Go sur leur territoire. Il y a maintenant aussi Bressolles, petite commune de l’Ain, d’un peu plus de 800 habitants dans canton de Meximieux.
Le maire de la commune Fabrice Beauvois a en effet pris un arrêté municipal interdisant la présence sur le territoire de la commune de Pikachu et consorts. L’arrêté pointe en effet "le danger que constitue la recherche de personnages +Pokémon+ par l’inattention des piétons et conducteurs de véhicules". Mais le maire veut aussi défendre la jeunesse de son village contre "l’addiction dangereuse que représente ce jeu vis-à-vis des jeunes populations". Pire encore, Pokémon Go serait un jeu à risque élevé pour la paix sociale de Bressolles puisque l'application "favorise en soirée et la nuit la constitution de groupes dont il convient de prévenir l’émergence".
L’arrêté a d’ailleurs été envoyé à San Franciso pour que la société Nantic, développeuse du jeu et grande gagnante du succès phénoménal de Pokémon Go, en prenne acte. La société n’ a pour l’instant pas réagi à l’initiative du maire.
Sans aller jusqu’à l’ensemble d’une commune, certains lieu ont déjà exigé que Niantic bannisse la possibilité d’attrapper des Pokémon en leur sein, ou que s'y constitue une "arène" (lieu où plusieurs joueurs peuvent faire se mesurer leur créatures collectées et améliorées). L’ossuaire de Douaumont, lieu de recueillement en hommage à la bataille de Verdun qui a eu lieu lors de la Première Guerre Mondiale en a été un exemple récemment médiatisé.
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