Tristesse ou bonheur : aucun impact sur la mortalité (VIDEO)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 13 décembre 2015 - 16:50
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Heureux ou malheureux, le résultat final est le même...
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La tristesse ou le bonheur n'ont aucun impact sur la mortalité: c'est la conclusion d'une étude britannique publiée dans le magazine scientifique "The Lancet" effectuée auprès de femmes britanniques.
La mortalité ne dépend pas du bonheur ou de la tristesse éprouvés au cours de la vie. C'est du moins la conclusion d'une étude britannique portant sur des femmes britanniques, UK Million Women Study, publiée mardi 8 décembre dans la revue The Lancet  et qui vient contredire une idée reçue et beaucoup d'études jusqu'alors publiées sur ce sujet.
"La maladie vous rend malheureux, mais cette tristesse elle-même ne vous rend pas malade. Nous n’avons trouvé aucun effet direct du mal-être ou du stress sur la mortalité", explique la responsable de l’étude, le Dr Bette Liu, de l’université de la Nouvelle-Galles-du-Sud en Australie.
Dans le cadre de cette investigation, les chercheurs ont analysé les données de santé de 719.671 femmes britanniques âgées en moyenne de 59 ans, durant 10 ans. Lors de cette étude, 31.531 femmes sont décédées de cancers, de pathologie cardiaques ou d'accidents. En tout, 282.619 ont déclaré être heureuses la plupart du temps, 315.874 relativement heureuses et 121.178 malheureuses.
Chez les femmes, la plupart du temps, le mal-être est associé au mode de vie: l'anxiété, l'asthme, le diabète, l'hypertension, le manque d'exercice, le célibat ou encore le tabagisme. Ce qui se remarque chez les femmes déjà en mauvaise santé, c'est la tendance à se sentir malheureuse, en perte de contrôle et en stress.
Après avoir pris en compte les différences de modes de vie et d'état de santé de l'échantillon de femmes, les chercheurs affirment que le taux de mortalité des femmes heureuses est le même que celui de celles qui s'estimaient malheureuses. Le chagrin est provoqué par les maladies graves et potentiellement mortelles, et c'est pour cela que le sentiment de tristesse est associé directement à une mortalité accrue.
"Beaucoup de gens pensent que le stress et la tristesse peuvent être directement responsables d’une maladie, mais ils confondent simplement la cause et l’effet", relève le Pr Richard Peto, de l’université d’Oxford. C'est donc la maladie qui rend triste et non la tristesse qui rend malade. Et tant qu'à faire, puisque être heureux ou malheureux ne change pas les choses, autant essayer d'être heureux.
(Voir ci-dessous la vidéo de la chanson Don't Worry Be Happy par Bobby McFerrin):

 

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