Grève dans les écoles : un quart des professeurs de primaire et maternelle absents
Le mouvement de grève de ce jeudi 22 ne concerne pas que la SNCF ou la RATP. Les fonctionnaires dans leur ensemble et notamment les enseignants étaient appelés à cesser le travail.
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait dit s'attendre à des "grèves limitées" dans les écoles. Toutefois les chiffres des syndicats semblent plutôt montrer une mobilisation assez importante avec environ 25% d'instituteurs grévistes à l'échelle nationale et d'importantes disparités selon les régions.
Un enseignant sur quatre dans les écoles maternelles et de primaire aurait donc décidé de cesser le travail. Le chiffre des professeurs de collèges et lycées n'est pas connu, mais ces établissements ne sont pas tenus d'accueillir les enfants en cas de grève. Au contraire, les instituteurs de primaire et maternelle grévistes doivent se déclarer 48 heures à l'avance pour permettre d'organiser un service d'accueil.
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"Tout enfant scolarisé dans une école maternelle ou élémentaire publique ou privée sous contrat est accueilli pendant le temps scolaire pour y suivre les enseignements prévus par les programmes. Il bénéficie gratuitement d'un service d'accueil lorsque ces enseignements ne peuvent lui être délivrés en raison de l'absence imprévisible de son professeur et de l'impossibilité de le remplacer. Il en est de même en cas de grève", rappellel'Education nationale.
En-dessous de 25% de grévistes dans une école, c'est l'Etat qui doit assurer l'accueil des enfants. Au-delà, cette responsabilité incombe aux collectivités territoriales qui sont alors indemnisées.
Selon les chiffres du syndicat Snuipp-FSU cités par Europe 1, les départements les plus touchés par la grève sont le Loiret et le Puy-de-Dôme (environ 60%) suivi de la Seine-Saint-Denis et de Paris. Parmi les raisons de la grogne, la carte scolaire (avec les baisses d'effectifs dans les écoles rurales), mais surtout le statut des fonctionnaires et le pouvoir d'achat.
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