Le virus de la guerre
Edito satirique - C'est un fait établi, revendiqué, même, par tous les intéressés : ils ont contracté le virus de la guerre. La guerre à tout prix (« Quoi qu'il en coûte »), militaire, contre la Russie.
Tous les membres de la macronie en sont infectés. Le Président de la République en tête, bien sûr, un « Guibord Macron s'en va-t'en guerre » qui, dixit le Professeur Radier Yaourt (1), serait d'ailleurs le virus souche de ce fléau. « Le patient zéro », comme disent goguenards ses détracteurs un tantinet taquins, à savoir en soutenant, sourire narquois aux lèvres en guise de filigrane, que ce n'est pas uniquement dans la gestion de la crise covid, qu'Emmanuel 1er s'est révélé complètement nul... d'après eux. Une chose est sûre : quelques variants prolifèrent. (2)
Le dernier sondage fait hier sur la popularité de l’époux de Brigitte leur donnerait plutôt raison : deux tiers au moins des Français sont d'accord avec eux. En effet, ce qui ressort de ce sondage réalisé par « Ip.fausse » (systématiquement les résultats en faveur de l’Élysée), c'est que, en dépit donc de ces ajustements de données « en rectification des valeurs saisonnières », c'est un « I.flop » manifeste qui ressort de ce sondage, puisque plus de 66% des personnes interrogées auraient déclaré que, si l'élection présidentielle avait lieu aujourd'hui, elles voteraient pour n'importe qui d'autre qu'Emmanuel Macron, Brigitte Macron ou Alexandre Benalla. Comme quoi le virus est bien réel et le malaise profond.
Le Premier Ministre, semble lui être carrément atteint de la forme la plus grave du virus, qui ajoute au symptôme principal du virus de la guerre, le fait de vouloir envoyer mourir à la guerre des enfants de la République sans avoir à devoir trembler pour les siens. Vu que dans certains cas, on n'en a pas soi-même, et qu'on n'en aura probablement jamais par la voie naturelle, ménopause effective de son épouse faisant, ou parce qu'on est homosexuel ou transgenre ou autres. C’est apparemment la loi de la Nature, cependant on m’indique que sous Mitterrand réincarné en Jupiter, en France rien n’est impossible.
Ce symptôme supplémentaire du virus de la guerre touche essentiellement les sapiens-sapiens mâles qui de plus n'ont pas fait leur service militaire, ne connaissent absolument rien au maniement des armes, et encore moins aux réalités de la guerre, ce qui s'y passe, concrètement, sur le front, à savoir cette boucherie immonde en laquelle la guerre consiste, enfin pour ceux qui la font sur le champ de bataille, et non derrière un micro ou planqué dans un bunker.
Gabriel Attal par exemple, Emmanuel Macron, ainsi qu'un bon nombre (pour ne pas dire tous) des intervenants télés : pseudo-journalistes, prétendus analystes, et chroniqueurs « experts » spécialisés tout aussi bien dans la chirurgie esthétique vulvaire chez les batraciens d'eau douce, qu'en physique nucléaire appliquée in vitro hors vacances scolaires ou à l'occasion d'une hydrothérapie du colon opérée, sous hypnose et par télépathie.
Ce symptôme additionnel du virus de la guerre, leur fait faussement présenter l'entrée en guerre de la France, militairement j’entends, contre la Russie, comme étant une obligation. Un impératif pour lequel ils ont opté, pour un engagement probablement de force de 70 millions de Français dans une folie. Tout cela, alors que, constitutionnellement, ils ne sont pas « chef des armées » en France (ni ailleurs), c'est le président de la République qui l'est, et deuxièmement, une déclaration de guerre doit être validée par le Parlement pour pouvoir être imposée au peuple. En tout cas en théorie (3).
Tel est le cas de Gabriel Attal, Sébastien Lecornu et du général Thierry Burkhard, pour ne citer qu'eux, respectivement Premier Ministre, ministre des Armées et chef d'état-major.
Avant d’aller plus loin, rappelons que le traitement précoce contre le virus de la guerre (équivalent de l'hydroxychloroquine pour le covid) qu'est « la diplomatie » n’a pas été jugé efficace. Il est vrai que plusieurs essais sur le terrain ont conduit à un échec cinglant, marqué par la fameuse photo de la réunion Macron-Poutine (ci-dessous un rien retouchée) où l'on voit qu'au lieu de respecter strictement le protocole établi en la matière, le Président russe et son homologue chinois ont préféré adjoindre, à la diplomatie, un geste barrière. À juste titre, il faut le leur reconnaître, puisque cela leur a permis de tenir le virus de la guerre à distance, et donc de ne pas en être infectés.
En conséquence, pour éviter que l’on envoie nos concitoyens mourir à la guerre pour rien, sinon pour des raisons fallacieuses avancées par ces belliqueux, qui essaient par tous les moyens de nous y conduire de force, sachant que toutes ces personnes ont imposé au peuple la vaccination « anti-covid » en tant qu'arme contre le virus du même nom, je propose qu'on les vaccine contre celui de la guerre.
Comment ?
Avec un vrai vaccin. Un vaccin classique, axé, lui, sur un principe qui a fait ses preuves depuis 1885, année de création du vaccin contre la rage et de la mort de Victor Hugo, le 22 mai, d'une congestion pulmonaire « à laquelle il aurait très certainement survécu s'il avait été vacciné contre la covid » (4), mais aussi et surtout année de la victoire française sur la Chine à la bataille de Nui Bop, au Tonkin, la Chine étant, je le rappelle, un allier militaire de la Russie... Idem pour la Corée du Nord.
Et ça, ce n'est pas bon pour nous. Mais alors pas bon du tout, du tout, du tout !
Ce principe qui a fait ses preuves depuis 1885 - merci encore à Louis Pasteur ! - consiste à inoculer une quantité infinitésimale de virus dans l'organisme de la personne, de sorte que celui-ci apprenne à lutter contre ce virus, et le combatte efficacement : l'en protège totalement, lorsque cette personne sera infectée par le virus lui-même. Si tant est, bien entendu, que cette personne survive aux effets secondaires du vaccin, quand il y en a.
Or, là, ce n'est contesté par personne, pas même par Aurélien Rousseau, ex-ministre de la Santé remercié après avoir soutenu le contraire concernant le « vaccin » anti-covid : avec le vaccin anti-virus de la guerre contre la Russie, c'est obligatoire : il y aura des effets secondaires.
Et des effets secondaires éminemment mortels : c'est le principe même de ce vaccin.
Bin oui ! La seule et unique façon de véritablement comprendre et reconnaître ô combien la guerre est l'ignominie humaine suprême, une boucherie de masse immonde, le crime contre l'humanité absolu, c'est d'en subir soi-même les affres et les blessures, dans son âme et dans sa chair. Comme le subissent les hommes du rang sur le champ de bataille, soldats de deuxième et première classe, caporaux et caporaux-chefs, ainsi que les sous-officiers qui montent avec eux au front, sous le feu de l'ennemi. Ils en souffrent bien davantage que les officiers subalternes, sous-lieutenants, lieutenants et capitaines qui les encadrent. Et bien davantage encore que les officiers supérieurs : commandants, lieutenants et colonels qui eux ne s'y risquent que très rarement, et infiniment davantage que des généraux qui eux ne s'y risquent jamais, excepté Georges Patton.
Pas besoin de rappel : une seule dose suffit. Immédiatement après que la vaccination est effectuée, le patient se retrouve en Ukraine, sur le front Russe, sous le feu nourri et incessant de l'artillerie russe, et pour une durée de trois semaines, à charge pour lui de s'en sortir. Bien vivant déjà, et pas trop traumatisé. J'entends par là en ayant gardé l'usage de la raison, c'est-à-dire de façon à pouvoir faire savoir publiquement à son retour en France, si oui ou non il est toujours favorable à ce qu'on envoie « des troupes au sol » ; comme Emmanuel Macron l'a affirmé solennellement ; et auquel cas, évidemment, il faudra qu'il retourne au front avec eux.
Pardi ! « C'est celui qui dit qui est», déjà, et surtout, à l'instar des chefs indiens qui, en Amérique du Nord, menaient fièrement la charge face aux fusils des envahisseurs européens (les mêmes gentils qu'aujourd'hui) durant « La conquête de l'Ouest » : si on veut être crédible, il faut donner l'exemple.
Françaises, Français, mes chers compatriotes, rassurez-vous : les statistiques sont formelles.
Les études faites auprès des vétérans de toutes les guerres sont unanimes : quiconque en a subi une, comme susdit, « sous le feu nourri et incessant de l'artillerie ennemie », hurle, les larmes aux yeux, à qui veut bien l'entendre, qu'il ne faut envoyer personne à la guerre : c'est trop une abomination.
Donc, allez hop ! Macron, Attal, Lecornu et compagnie : tous à la picouse ! Cela permettra de valider si « tous vaccinés, tous protégés » déclaré par le ministre de la Santé en son temps est un slogan effectif ou juste propagande.
La variante scientifique révolutionnaire de ce vaccin est celle d’une thérapie dite à « ARN-M » (Arme Réalisée Normalement par les Militaires) messager : la version 2.0 du pigeon voyageur, codée de telle sorte qu'il modifie la structure génétique : l'ARN-M transforme en un pacifiste radicalisé, toute personne qui, infectée qu'elle est par le virus de la guerre, a des haines.
Dans cette variante, on injecte une partie du virus de la guerre appelée « TNORF » ou « FRONT ». Et il a été évalué par les futurs prix Nobel de la guerre que sont nos gouvernants, qu’une injection de ce code pourrait permettre ainsi au corps de générer des défenses immunitaires contre le virus. Le conseil Scientifique a d’ailleurs proposé de faire un essai clinique randomisé. Les critères d’inclusion sont en priorité les patients les plus atteints du virus au principal, et n’ayant pas d’enfant au secondaire. Et afin d’éviter toute discrimination, la randomisation doit inclure des personnalités en position de décision. Quant à la vulgarisation des résultats, elle a été sous-traitée aux médecins qui, sur les plateaux télé, ont vanté les mérites du vaccin anti-covid. Ils sont suffisamment entraînés. À coup sûr, ils vont encore se surpasser.
Plusieurs noms ont été proposés pour ce vaccin, dont le « viveotril », ou le « Paxlover ». Cependant, un laboratoire Ouzbèke qui a déposé la marque « Paxlovid » le 32 février de je ne sais plus quelle année non bissextile, serait sur le point de contester l’usage de ce nom.
L'information, toutefois, mérite d'être vérifié.
Je m'y colle immédiatement.
(1) Le Professeur Radier Yaourt est l'équivalent Bulgare de notre Didier Raoult national, « Panoramix » pour les intimes, éminent virologue français mondialement connu et reconnu, qui lui, fort heureusement pour la vérité, ne s'est pas fait radier. Pas encore en tout cas. Croisons-les doigts.
(2) L’origine biologique du virus de la guerre est encore à l’étude. Plusieurs thèses étayent l’origine et les mutations de ce virus en fonction des groupes politiques. La plus « complotiste » (5) consiste à affirmer que ce virus serait issu de, parent 1, Françoise, et de parent 2, Jean-Michel (6)
(3) En théorie seulement. En pratique, si le peuple ne veut pas la faire, la guerre, le Gouvernement aura beau, lui, faire usage de tous les moyens de coercition que le Parlement lui a donnés avec la loi de programmation militaire, rien n'y fera : les va-t-en-guerre en cols blancs n'arriveront aucunement à réunir suffisamment d'hommes et faire fabriquer suffisamment de matériel (armes et munitions) pour que la France puisse aller faire la guerre contre la Russie, en Russie. Du moins pas sans toucher du doigt immanquablement, un ridicule qui leur sera funeste. Car nonobstant le proverbe français qui dit que « Le ridicule ne tue pas. », si vraiment, in fine, on part à la guerre alors que techniquement on est complètement à poil à tous les niveaux, ça va en énerver plus d'un. Et plutôt dans une démesure totale que dans une certaine mesure. Par exemple les rares soldats français qui reviendraient vivants de cet enfer, soit par miracle, soit parce que laissés saufs par les soldats russes à cet effet funeste. Un effet funeste condamnable pénalement au plus haut point, bien évidemment, mais qui appellerait intrinsèquement des circonstances atténuantes par légion, aussi manifestement que « Le jus, le matin, ça appelle le vin blanc et l'andouillette. » C'est ce que soutient fort justement Jean-Marie Péjat à Baptiste Talon, au réveil, tandis qu'ils attendent Blaise Poulossière, le troisième larron de l'histoire, dans « Les Vieux de la Vieille », ce film de Gilles Grangier dont les trois vedettes (interprétées par Jean Gabin, Pierre Fresnay et Noël-Noël) sont des rescapés de « la grande guerre », trois anciens poilus de 14 qui, vingt ans après celle de 39-45, en font voir de toutes les couleurs aux habitants de Tioune, leur village natal et lieu principal de ce que le réalisateur appelle lui-même « une farce », dans le générique de début du film. Je vous le recommande.
PS : pour info, « le jus » en question, c'est le café.
(4) aurait pu dire Olivier Véran, pour inciter à la vaccination « anti-covid », lui qui s'en est permis des bien plus capillotractées lorsqu'il était porte-parole du Gouvernement, puis ministre de la Santé.
(5) Mot dont la définition est en cours d’analyse, en attente d'entrer dans le petit Robert Larousse :
« Complotiste : se dit d'une personne ayant eu raison avant les autres en faisant usage de l’esprit critique qu'elle a réussi à développer malgré l'office en sens inverse qui est exercé par la télévision et l’Éducation nationale. Jadis l’esprit critique a été au programme pendant longtemps. Néanmoins, son usage a été progressivement proscrit, parce qu'en haut lieu, certains ont évalué sa dangerosité patente, pour l’individu en particulier et pour le groupe en général. À ce point que le gouvernement a dû faire passer en urgence, des lois pour œuvrer contre la dérive sectaire de l’esprit critique ainsi que son usage. Et d'ailleurs, en faire trop usage à l’encontre de ceux qui en sont réellement dénués, a récemment fait l’objet d’une proposition de loi contre les dérives discriminatoires dites capillaires. Et il a été jugé nécessaire de l’accompagner d’une mesure dure contre son usage exacerbé en ligne, car celui-ci est considéré, je cite, comme « une source possible de harcèlement. » Fort heureusement, la prolifération d’esprit critique semble avoir été éradiquée grâce à ces mesures.
NOTA : cet autre virus fera l’objet d’un prochain édito.
(6) Le politiquement correct est de mise. Il a été évalué indispensable de renommer mère et père, « parent 1 » et « parent 2 », ceci sans que l’on ne puisse identifier qui est qui. C'est pour dûment éviter toute forme de discrimination de genre. C’est donc au choix. Et n’en déplaise à mère Nature : sous les auspices de Jupiter, tout est permis.
Après tout, avec la connerie, on ose tout ! C’est encore un autre virus qui traîne.
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